Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 07 décembre 2024 à 18h30
Contraint de s'élancer du fond de la grille quand McLaren va monopoliser la première ligne ce dimanche au départ du Grand Prix d'Abu Dhabi, Charles Leclerc assure que Ferrari en encore toutes ses chances dans la course au titre de champion du monde constructeurs.
La partie semble mal engagée pour Ferrari. Arrivée à Abu Dhabi avec 21 points de retard, l'écurie italienne a vu ses espoirs de titre de champion du monde des constructeurs prendre un coup ce samedi à l'issue de la séance de qualifications. Déjà pénalisé de dix places sur la grille de départ en raison de l'utilisation d'une batterie hors-quota dès la première séance d'essais libres du week-end, Charles Leclerc a commis l'erreur qu'il ne fallait pas faire lors de la Q2. Passé pour quelques centimètres en-dehors des limites de la piste, le Monégasque a vu son meilleur temps être effacé. Ce qui l'a condamné à une 14eme place et, par conséquent, à un départ en fond de grille ce dimanche. « Je savais, malheureusement, que c'est le seul virage où on peut avoir un problème avec les limites de piste, a concédé Charles Leclerc au micro de Canal+. Malheureusement, quand on pousse, à quelques centimètres près, ça serait passé et ça ne l'a pas fait. Je prends sur moi, c'est bien sûr de ma faute, et ça fait mal. » Une pénalité qui, aux yeux du Monégasque, ne change pas fondamentalement la donne.
Leclerc : « Jusqu'au dernier tour j'y croirai »
« Honnêtement, partir quatorzième, comme je pense qu'on aurait fait quatrième pour cette séance de qualifications, même si en Q2 on avait l'air un petit peu mieux, ou 20eme, c'est toujours mieux mais ça ne rend pas le week-end beaucoup plus facile, a-t-il concédé. Maintenant, on va essayer de maximiser le potentiel de la voiture demain mais là, aujourd'hui, c'est de ma faute. » Si Carlos Sainz Jr a pu se hisser en deuxième ligne avec le troisième temps, Ferrari a surtout vu McLaren signer le doublé lors de ces qualifications. L'écurie basée à Woking se retrouve ainsi en position de force mais il en faudra plus pour déstabiliser Charles Leclerc. « J'y crois encore, jusqu'à la fin j'y croirai, jusqu'au dernier tour j'y croirai, a affirmé le Monégasque. C'est sûr que c'est beaucoup plus difficile depuis qu'on sait qu'on a la pénalité. Et en plus de ça, avec le tour effacé, on ne se rend pas le dimanche facile, mais j'y croirai jusqu'au bout. » Mais il apparaît qu'il faudra un scenario assez fou lors de la dernière course de la saison pour voir Ferrari renouer avec le titre de champion du monde constructeurs, qui fuit l'écurie de Maranello depuis 2008.