Clément Pédron, Media365, publié le vendredi 03 janvier 2025 à 12h04
Après une saison 2024 qui a retrouvé un peu de piquant avec le titre constructeurs de McLaren, il est déjà l'heure de se projeter sur le prochain exercice. Et plusieurs nouveautés ont justement de quoi nous faire saliver...
La Formule 1 vient à peine de baisser son rideau pour 2024 que l'on évoque déjà la saison prochaine. On vous l'accorde, on ne peut pas s'en empêcher... Et si effectivement cette année, marquée par la longueur du calendrier (24 Grand Prix), a parfois paru longue, la perspective de cet exercice 2025 à 24 courses également, donne l'eau à la bouche. Parce que plusieurs éléments vont entrer en ligne de compte. En attendant de voir en 2026 la nouvelle réglementation (exit le MGU-H, nouvelle taille, nouvelle unité de puissance, nouveau système d'aérodynamique actif etc) et sans doute l'apparition d'une nouvelle écurie (Andretti), la saison prochaine a tout de même plusieurs raisons d'être suivie.
McLaren a remporté lors de l'ultime course à Abu Dhabi, le classement constructeurs grâce à la victoire de Lando Norris, et ce, pour la première fois depuis 1998. Le Britannique a décroché 4 succès cette saison (Miami, Pays-Bas, Singapour, Abu Dhabi) et son coéquipier, Oscar Piastri, deux (Hongrie, Azerbaïdjan). Si la priorité a été donnée au vice-champion du monde en 2024, la donne sera sensiblement différente en 2025. Autrement dit, les deux pilotes voudront obtenir le Graal et il ne sera fait aucun cadeau. En 2024, Max Verstappen a enfin été challengé, surtout à partir du mois de mai. Le voir en 2025 aux côtés de ses concurrents avec des monoplaces enfin à la hauteur, à de quoi le pousser dans ses retranchements.
Hamilton chez Ferrari, Sainz pour un an chez Williams ?
L'autre sucrerie de cette cuvée 2025 sera de voir Lewis Hamilton non pas vêtu de noir mais bien de rouge. Après une histoire d'amour avec Mercedes (246 GP, 84 victoires, 153 podiums et six titres pilote), le Britannique a quitté l'écurie pour Ferrari. Son entente avec Charles Leclerc promet sur le papier, reste à voir comment elle sera gérée par Frédéric Vasseur. Carlos Sainz Jr lui, a fait les frais du transfert de l'année et a quitté Maranello pour rejoindre Williams. Sur le papier, cette décision a pu en surprendre plus d'un mais il semblerait que l'écurie anglaise ait accepté une clause de sortie, dans un an, afin que l'Espagnol aille voir ailleurs si d'autres opportunités, plus en adéquation avec son talent, s'ouvrent à lui.
Alpine sera à scruter en 2025. L'écurie tricolore avec du bleu-blanc-rouge partout en début d'année, de son directeur à son moteur en passant par ses pilotes, il n'en reste quasiment rien à la fin de saison 2024. Jack Doohan a remplacé Esteban Ocon pour le dernier Grand Prix de la saison et il aura la lourde tâche de faire aussi bien. 2025 résonne aussi comme la dernière année d'Alpine avec son propre moteur, avant d'acheter ceux de Mercedes en 2026. En ce sens, on suivra les débuts du Normand vainqueur du Grand Prix de Hongrie en 2021 chez Haas, tout comme ceux des rookies Gabriel Bortoleto (Stake Sauber), Kimi Antonelli (Mercedes) et Ollie Bearman (Haas). Voire d'Isack Hadjar, le Français vice-champion du monde de F2, annoncé chez Racing Bulls ? Il se peut.