Handball - Bleus : Prandi, héros du dernier Euro, revient sur ce moment où il avait failli perdre la vie

Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 08 février 2024 à 17h51

Héros de la qualification de ces Bleus finalement sacrés en finale du dernier Euro, Elohim Prandi était passé tout près de la mort deux ans plus tôt. Un épisode qui aurait pu s'avérer dramatique sur lequel l'artificier du PSG et de l'équipe de France est revenu cette semaine.

Lorsque Elohim Prandi, sur ce coup-franc venu d'ailleurs marqué à la fin du mois de janvier dernier à la dernière seconde de la demi-finale contre la Suède, a évité une porte de sortie qui semblait grande ouverte à l'équipe de France lors du dernier Euro, deux jours avant que les Bleus ne décrochent leur premier sacre européen depuis 2014, les supporters français ainsi que les coéquipiers de l'artificier devenu le héros de tout un peuple ce 27 janvier 2024 n'ont pensé qu'à une chose : la satisfaction de rester en course après avoir vu l'élimination de tout près. Le jeune arrière gauche du PSG, lui, a forcément eu à l'esprit cette soirée du 1er janvier 2022 au cours de laquelle il s'était retrouvé entre la vie et la mort après avoir reçu six coups de couteau dans un bar, "tout ça pour une bagarre pour une bouteille d'eau".

Prandi : "On parle de cette sensation de partir et de s'endormir, ça m'est arrivé"

"Je demandais une simple bouteille d'eau, je m'accoude, je me fais un peu bousculer, donc ma propre bouteille d'eau, je la fais tomber sur le côté, je m'excuse et hop, échauffourée. Je prends direct une beigne, et c'est parti de là (...) un mec avait pris un couteau et avait fait le tour du bar, et il m'a planté six fois au niveau du dos. (...) On parle de cette sensation de vouloir s'endormir et de se sentir partir, et ça m'est arrivé", s'est remémoré dans l'émission Clique sur Canal Plus Prandi, dont le pronostic vital avait à l'époque été engagé et ravi non seulement d'être en vie mais d'être devenu l'homme et le handballeur qu'il est aujourd'hui. "Il l'est encore davantage quand il revisionne son exploit de janvier dernier. "Cela me fait toujours autant de frissons. Pas le but en lui-même, mais cette ferveur..." Un moment unique dans une vie qu'il aurait pu ne jamais connaître.

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