Bleus/Prandi : «J'ai confiance en mon shoot»

Bleus/Prandi : «J'ai confiance en mon shoot» ©Icon Sport, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 26 janvier 2024 à 20h51

Après avoir évité à l'équipe de France de se faire éliminer en demi-finales de l'Euro par la Suède, vendredi soir, sur ce jet franc venu d'ailleurs à la dernière seconde, Elohim Prandi est revenu sur ce but qui a sauvé les Bleus et dont l'arrière gauche du PSG n'est pas peu fier.

Pas besoin de chercher bien loin le héros de la qualification de l'équipe de France, de retour en finale de l'Euro dix ans après. Il s'agit bien évidemment d'Elohim Prandi, l'homme qui a évité la sortie aux champions olympiques aux portes de la finale sur cet incroyable jet franc envoyé sous la barre d'Andreas Palicka alors qu'un échec aurait été synonyme d'élimination. Au micro de beIn Sports à l'issue de cette qualification miraculeuse après prolongation (34-30) de Bleus au bord du précipice en toute fin de seconde mi-temps, le sauveur de l'équipe est revenu sur ce but incroyable qui a permis à son équipe d'obtenir le droit de disputer dix minutes de jeu supplémentaires, et d'arracher ainsi son billet pour la finale. "Je suis archi fier. Je ne m'esclaffe pas sur ce coup-franc direct, ça fait partie de mon job. J'ai déjà démontré que j'étais capable de réaliser ce genre de shoot. C'est la confiance de l'équipe à chaque fois, qui me laisse prendre ces décisions-là. J'ai la confiance en moi, en l'équipe, en tout, je suis un teigneux (il sourit)", analysait l'arrière gauche du PSG, à qui le mur imposant qu'avaient bâti les Suédois devant lui n'a pas fait peur.

Prandi : "Pour moi, c'était impossible de perdre"

"J'ai analysé le mur qui était devant moi. C'était un peu haut par rapport à la distance où j'étais, donc je me suis dit que j'allais shooter sur le côté (rires). J'ai la capacité à pouvoir remonter les ballons, j'ai confiance en mon shoot, j'ai confiance en moi, je me suis un peu plus décalé aussi". La Suède aurait d'ailleurs aimé que ce but égalisateur soit refusé. "On peut dire ce qu'on veut, que je suis en train de me coucher ou quoi, le but est là, il est accepté, on a gagné et je suis fier de ça", poursuit l'ancien Nîmois, désormais focalisé sur la finale. "Pour moi, c'était impossible de perdre aujourd'hui, tout est relancé et il nous reste une finale à jouer et c'est tout ce qui m'importe à l'heure actuelle". Et s'il doit de nouveau tenter sa chance à douze mètres pour sauver son pays, "Elo" ne se posera même pas la question. Il a prouvé vendredi que jouer les sauveurs ne lui faisait pas peur.

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