Ligue européenne (H/Huitièmes) : Nîmes très mal parti, Nantes et Toulouse peuvent croire aux quarts

Ligue européenne (H/Huitièmes) : Nîmes très mal parti, Nantes et Toulouse peuvent croire aux quarts©panoramic, Media365

Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le mardi 29 mars 2022 à 23h41

Nîmes s'est incliné de sept buts à Gorenje en huitièmes de finale aller de la Ligue européenne et devra donc réussir un exploit au match retour. En revanche, Nantes et Toulouse se sont imposés de respectivement un et quatre buts, et peuvent croire aux quarts.

Trois clubs français disputent les huitièmes de finale aller de la Ligue européenne ce mardi, et le premier d'entre eux, Nîmes, est très mal parti pour rallier les quarts. L'UNAM s'est en effet incliné de sept buts chez les Slovènes de Gorenje : 29-22. Les Gardois ont tenu jusqu'à 6-6, mais ont encaissé un 3-0 en moins de trois minutes et n'ont jamais réussi à combler l'écart, si bien que Gorenje est rentré aux vestiaires en menant 15-12. Les Slovènes ont entamé la deuxième mi-temps par un 3-0. Ils ont creusé l'écart pour le porter à +9 (27-18, 51eme) et Nîmes a un peu relevé la tête en fin de match pour ne perdre "que" de sept buts, mais il faudra tout de même un petit miracle au match retour mardi prochain pour voir les quarts. Mohamed Hisham Sanad a pourtant été excellent, avec 9 buts au compteur, tandis que Rémi Desbonnet a effectué 8 arrêts (32%), mais cela n'a pas suffi.

Les marqueurs nîmois : Hisham Sanad (9), Rebichon (3), Salou (3), Minel (3), Bonnefond (2), Gallego (1), Jakobsen (1)

Nantes sur le fil

Pour Nantes, en revanche, tous les espoirs sont permis. Le H s'est imposé 25-24 contre le Fuchse Berlin, double finaliste de la compétition ces dernières années. Mal partis dans ce match, avec un 2-6 encaissé dans les onze premières minutes, les Nantais sont revenus et n'étaient plus menés que de deux buts à la mi-temps (10-12). Les Allemands ont commencé la deuxième période avec un 2-0 (11-14), mais Nantes, petit à petit, a fini par faire son retard et égaliser à 17-17 à un quart d'heure de la fin. Berlin a ensuite mené 19-21 à la 50eme, avant d'encaisser un 5-0 en six minutes qui a permis au H de passer devant. Nantes a encaissé deux buts dans les trois dernières minutes et l'a finalement emporté d'un seul but. Tout sera donc possible au match retour, où Valero Rivera Folch (6 buts) et Emil Nielsen (14 arrêts, à 38% de réussite) devront au moins être aussi bons.

Les buteurs nantais : Rivera Folch (6), Pechmalbec (4), Minne (4), Briet (3), Ovnicek (2), Monar (2), Balaguer Romeu (2), Cavalcanti (1), Lazarov (1)

Un bel avantage pour Toulouse

L'équipe française qui s'en est le mieux tiré lors de ces huitièmes de finale est Toulouse, vainqueur de Benfica avec quatre buts d'écart : 38-34. Les Portugais ont très bien tenu pendant la majeure partie de la première mi-temps, où les deux équipes se sont souvent retrouvées à égalité. Mais à partir de 16-16 à la 26eme, ils ont commencé à plier, et se sont retrouvés menés de trois buts à la mi-temps (17-20). Benfica est parvenu à égaliser au retour des vestiaires (24-24, 38eme) et a tenu jusqu'à la 48eme (31-30), mais une fois de plus, le Fenix a terminé fort, avec un 3-0 pour porter le score à 34-30 (51eme) et finalement l'emporter de quatre buts. Nemanja Ilic s'est montré très précieux, avec 8 buts en 9 buts.

Les marqueurs toulousains : Ilic (8), Feuchtmann Perez (5), Balenciaga Azcue (5), Petterson (5), Vieira (5), Abdi (5), Chelle (2), Kempf (2), Wagner (1)

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