Guillaume Issner, Media365, publié le dimanche 21 novembre 2021 à 20h37
Grâce à leur net succès sur le parquet de Höör (25-35), les joueuses de Nantes ont validé leur billet pour la phase de groupes de la Ligue Européenne. Besançon, vainqueur sur le parquet de l'Atlético Guardes (24-30), a fait de même.
Il fallait un retournement de situation catastrophique pour que Nantes ne défende pas son titre en Ligue Européenne féminine de handball. Les lauréates de la dernière édition ont bel et bien été au rendez-vous en Suède pour composter leur billet pour la phase de groupes. Vainqueurs (39-24) à l’aller de Höör, les Neptunes ont signé ce dimanche un nouveau succès sans appel (25-35) devant leurs homologues scandinaves au match retour du troisième tour préliminaire. Les joueuses de Guillaume Saurina ont plié tout suspense dès l'entame en menant 4-0 au bout de dix minutes. Ce matelas s’est aminci à plusieurs reprises mais bien qu’elle soit revenue quatre fois à deux buts des Nantaises (7-5, 9-11, 10-12, 14-16), l’équipe locale n’a jamais su effacer les conséquences de son début de match totalement manqué. Grâce à un coup d’accélérateur dans le dernier quart d’heure, Deborah Kpodar (6 buts) et ses coéquipières, en totale réussite sur jets de sept mètres (7/7), se sont détachées pour de bon. Elles seront fixées sur leurs adversaires jeudi prochain, jour du tirage au sort de la phase de groupes qui débutera en janvier 2022, après la trêve internationale.
Besançon a fait mieux qu’assurer
Il y aura finalement trois clubs français parmi les seize engagés dans la phase de la Ligue Européenne féminine de handball. En effet, après Chambray et Nantes, Besançon est parvenu à venir à bout de l’Atlético Guardes. Après leur victoire de onze buts le week-end dernier à domicile à l’aller, les joueuses de Sébastien Mizoule ont confirmé en terre espagnole au match retour. Il a pourtant fallu aux coéquipières d’Audrey Dembélé (7 buts sur 8 tirs) réagir à une première période globalement manquée. Emmené par Gabriella Pessoa (6 buts sur 9 tirs), l’Atlético Guardes a pris quatre buts d’avance au bout de dix minutes. Sans paniquer, les Bisontines ont laisser passer l’orage et se sont maintenues à trois buts ou moins jusqu’à la pause, atteinte avec un retard contenu à un seul but. C’est à l’entame du dernier quart d’heure que Besançon a pu faire la différence, avec une défense imperméable pendant près de dix minutes. Victorieuses de six buts (24-30) et de 17 buts au cumul des deux matchs, les joueuses de Besançon resteront engagées sur la scène continentale au sortir de la trêve internationale.