Axel Allag, Media365, publié le vendredi 23 février 2024 à 17h46
Dans un entretien accordé à L'Equipe, le président de la Liga, Javier Tebas, s'est montré enchanté par la future signature de Kylian Mbappé au Real Madrid. Le dirigeant, qui a estimé que la star du PSG et des Bleus allait aider la Liga à grandir, en a aussi profité pour mettre de côté ses problèmes avec Nasser Al-Khelaïfi.
Javier Tebas, le président de la Liga, n'a pas caché sa joie quant à la très probable signature de Kylian Mbappé au Real Madrid. Dans les colonnes de L'Equipe, le président de la Liga s'est montré conscient du côté inévitable de la chose : "Sachant qu'il quitte le PSG, il y a 99% de chances que Mbappé signe au Real. Mais je ne sais pas si c'est d'ores et déjà signé", a-t-il affirmé, considérant la star du PSG et des Bleus comme l'un des "trois joueurs dominants sur la planète" en compagnie d'Erling Haaland et Jude Bellingham. L'arrivée future de Mbappé, forcément, constitue une très bonne nouvelle pour le football espagnol à tel point que Tebas a tenu à féliciter Florentino Pérez, qui ne lui parle visiblement plus depuis maintenant 3 ans.
"Mbappé va nous aider à consolider tout ce que nous avons déjà fait"
Du point de vue du patron du football espagnol, la Liga va pouvoir profiter du rayonnement de Mbappé même si, comme dans le passé avec certains grands noms, il a estimé que sa présence n'était pas indispensable. "Des joueurs comme Ronaldo, Neymar ou Messi sont partis et la Liga s'est malgré tout très bien portée. Mbappé va néanmoins nous aider, dans les prochaines années, à consolider tout ce que nous avons déjà fait", a estimé le dirigeant, qui n'a pas manqué de souligner le côté négatif du départ de Mbappé pour la Ligue 1, et le PSG. "À court terme, le départ de Mbappé n'est pas une bonne nouvelle, mais la stratégie d'une LFP doit être pensée sur le moyen et le long terme", a prévenu Tebas.
Le PSG "évolue" selon Tebas, qui ne va pas "jouer au tennis" avec Al-Khelaïfi
D'ordinaire si prompt à critiquer le club de la capitale, il a visiblement, aussi, mis un peu d'eau dans son vin, focalisé par sa lutte contre la Super Ligue, qui est le projet de A22 et de Florentino Pérez. "Le format qu'ils ont présenté attaque deux valeurs essentielles du modèle sportif européen : la solidarité et la méritocratie", a évalué Tebas, qui va donc mettre de côté ses "problèmes" avec Nasser Al-Khelaïfi. "Ce dont rêve Florentino Perez, c'est que j'ai des affrontements avec deux personnes : Al-Khelaïfi etCeferin (le président de l'UEFA). Je ne vais pas le faire. Ce qui ne veut pas dire que je suis d'accord avec tout ce qu'ils font", a mis en avant le patron de la Liga, qui ne va pas non plus pousser le bouchon trop loin. "Ces derniers mois, je vois que le PSG évolue avec une ligne plus adéquate. Ce n'est pas moi qui évolue, c'est le PSG. Mais cela ne veut pas dire que je partirai bientôt en vacances avec Al-Khelaïfi, que je vais le serrer dans mes bras ou jouer au tennis avec lui", a clarifié un Javier Tebas visiblement en grande forme.