Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 21 février 2024 à 13h13
Alors que la crise couve toujours au Barça, le club catalan, qui retrouve les huitièmes de finale de la Ligue des champions, se déplace sous pression à Naples, avec un Xavi menacé.
De retour en huitièmes de finale de la Ligue des champions pour la première fois depuis trois ans et son élimination face au PSG, alors que Lionel Messi était toujours un joueur du club catalan, le FC Barcelone, dont le dernier quart remonte à 2020, n'a pas préparé de la meilleure des manières son affrontement face à Naples, mercredi soir au stade Diego Armando Maradona. Battu par son rival madrilène en finale de la Super Coupe d'Espagne et éliminé par l'Athletic Bilbao dès les quarts de finale de la Coupe du Roi, le club blaugrana occupe seulement la troisième place en Liga, à huit longueurs du Real. Et malgré le titre de champion acquis l'an dernier, Xavi est plus que jamais sous pression. L'ancien milieu de terrain aurait d'ailleurs sans doute déjà été remercié s'il n'était pas une légende du Barça. Alors qu'il devrait plutôt être remplacé en fin de saison, certaines rumeurs évoquent un départ dès cette semaine, en cas de défaite en Italie.
Xavi pas inquiet
Ce qui, officiellement, ne l'inquiète pas. "Je n'ai pas l'impression que mon avenir soit en jeu aujourd'hui. Je suis extrêmement excité et motivé", a assuré Xavi lors d'une conférence de presse où il a également évoqué un adversaire qui a lui déjà changé d'entraîneur, pour la deuxième fois de la saison, Francesco Calzona venant de succéder à Walter Mazzarri, qui avait lui-même pris la place de Rudi Garcia en novembre. "On verra bien quelle tactique il va utiliser, a-t-il reconnu. On regarde de quelle manière ils pourraient jouer, quelle formation ils vont adopter. Mais l'adversaire n'est pas le plus important. Ce qui compte, c'est qu'on soit bons." Ce serait préférable, pour une équipe qui n'a plus gagné la C1 depuis 2015 et a bien failli en être exclue pour avoir violé les règles du fair-play financier. Des problèmes financiers toujours bien présents, qui pourraient contraindre le Barça à se séparer de ses joueurs les plus « bankables », comme Frenkie De Jong, particulièrement agacé par toutes ces rumeurs.