Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 01 juin 2024 à 23h40
Découvrez nos tops et nos flops à l'issue de la victoire du Real Madrid face à Dortmund samedi (2-0), en finale de Ligue des champions.
Les tops
Toni Kroos
Le métronome allemand, qui prendra sa retraite à l'issue de cette saison (et donc de l'Euro), s'en va sur une ultime et énième passe décisive sur coup de pied arrêté. Vraiment plus décisive que jamais, celle-ci, sur le corner à l'entame du dernier quart d'heure pour la tête de Dani Carvajal qui débloque tout alors que le Real semblait encore amorphe.
Vinicius Jr.
L'attaquant brésilien, d'abord peu en vue, s'est tout de même distingué par sa recherche d'activité permanente, même lorsque la finale allait dans le sens de Dortmund - c'est-à-dire pendant longtemps. Il a fini par être récompensé avec le deuxième but du break, qui lui fait prendre une longueur d'avance pour le Ballon d'Or.
Thibaut Courtois
Pour ceux qui doutaient du choix de Carlo Ancelotti de titulariser son gardien belge, qui n'était revenu à la compétition que depuis moins d'un mois après avoir raté toute la saison à cause d'une rupture des ligaments croisés du genou... Il a absolument tout sorti, surtout en première période, se rappelant au bon souvenir de sa finale face à Liverpool en 2022.
Les flops
Maatsen
Forcément, sa passe directement dans les pieds de Jude Bellingham (loin d'avoir été brillant, par ailleurs) est l'erreur majeure de cette finale et elle en scelle définitivement le sort, permettant à l'Anglais de délivrer la passe décisive à Vinicius Jr. pour le deuxième but.
Ferland Mendy
Ce n'est pas très cocardier, mais le latéral gauche français, fraîchement rappelé par Didier Deschamps pour l'Euro 2024, a vu la majorité des offensives dangereuses de Dortmund arriver de son côté. Particulièrement en première période, il a souffert mais le Real n'a pas rompu.
La sécurité
Le match a été interrompu dès les premiers instants à cause de supporters pénétrant en toute impunité sur le terrain, ce qui a fini par énerver les joueurs et les coachs tant personne n'intervenait. Surprenant à un tel niveau d'organisation, celui d'une finale de Ligue des champions à Wembley.