Axel Allag, Media365, publié le mardi 22 octobre 2024 à 10h00
Mahdi Camara, qui rêve d'un avenir en Premier League, est un mordu de football et ne cache pas ne penser qu'à son sport ou presque.
Le conseil donné par son père a visiblement été retenu par Mahdi Camara. "Si le foot est ta passion, il faut te donner à fond", lui a expliqué le paternel, ancien joueur en Gambie, et qui a motivé son fils à donner son maximum sur le terrain. A la veille de recevoir le Bayer Leverkusen à Guingamp (mercredi 18h45), le milieu de terrain de Brest s'est confié à L'Equipe concernant son rapport au football, un sport qu'il adore dans d'immenses proportions et qui tient forcément une place fondamentale dans sa vie. "Je n'ai pas de femme, pas d'enfants. Moi, c'est football. Fonder une famille constitue un but dans la vie. Mais je n'y pense pas tous les jours. J'ai ma carrière à gérer et je suis épanoui comme ça", a résumé le joueur, dans un état optimal lorsqu'il évolue sur un terrain.
"Il n'y a rien de plus beau que le football"
Buteur face à Salzbourg lors du deuxième succès de l'histoire de Brest en C1 (0-4 le 1er octobre dernier), il a trouvé un seul point négatif hormis celui des défaites toujours compliquées à appréhender. A savoir les obligations médiatiques. Mais ce n'est donc rien concernant les côtés positifs à ses yeux. "Cette règle du 'tu gagnes ou tu perds', cette haine de la défaite et ce bonheur de gagner m'animent. J'aime cette adrénaline, gagner et progresser, surmonter les moments difficiles. Il n'y a rien de plus beau que le football", a affirmé un Camara qui regarde pas mal de matchs et a toujours rêvé d'un éventuel futur en Premier League.
A 26 ans, il n'a pas connu le sentiment de vivre une grave blessure, fort heureusement, et a peut-être trouvé le secret de la réussite des joueurs d'Éric Roy, à savoir une passion débordante pour leur sport, sans être dérangé par les traditionnelles mais peu nombreuses mises au vert. "Elles ne me dérangent pas. Je n'ai pas besoin de me faire à manger, j'ai un lit et des potes. Et puis, on n'en fait pas beaucoup à Brest, où il y a un vestiaire de passionnés. C'est peut-être aussi pour cela que ça marche".