Rédaction Media365, publié le vendredi 07 octobre 2022 à 22h51
S'il a au moins interrompu sa série de défaites, l'Olympique Lyonnais a été accroché vendredi par Toulouse (1-1, dixième journée de Ligue 1).
Sur les bords du Rhône, le ciel commence à se couvrir sérieusement depuis quelque temps. Peter Bosz, acculé, sentait l'étau se resserrer après une série pénible de quatre défaites consécutives pour l'Olympique Lyonnais. Une période qui fait tache pour une telle institution, au cœur d'une saison sans la moindre coupe d'Europe.
L'équation était claire, pour les Lyonnais : une victoire ou la tempête. Et l'adversaire du jour, Toulouse, avait tout d'une opposition coriace avec ses certitudes collectives et son audace assumée. Les Lyonnais avaient un peu resserré les vis pour stopper l'hémorragie, mais ils sont retombés dans leurs travers, encore, par périodes, et n'ont pu espérer mieux qu'un frustrant match nul.
Et pourtant, l'OL n'avait pas eu le temps de douter...
Le scénario du soir aurait vraiment pu faire les affaires des Lyonnais, pourtant. Le temps est un ennemi, lorsqu'on est en proie au doute. Or, le Téfécé n'était même pas entré dans son match que les Gones trouvaient l'ouverture sur leur première incursion dans la surface.
Tetê, mis sur orbite par Lacazette, a profité d'un alignement approximatif de l'arrière-garde toulousaine pour débloquer la situation d'un tir ajusté de près (1-0, 3e). Dans cette configuration, l'OL aurait pu et dû creuser l'écart pour se mettre à l'abri. Car les occasions n'ont pas manqué. De Toko Ekambi (12e) à Lacazette (23e), les vagues ont commencé à pleuvoir mais le manque d'efficacité dans le dernier geste a plombé la bande à Peter Bosz.
Un tournant, assurément, pour une équipe de Toulouse qui n'en demandait pas tant. Venus avec leurs principes de jeu habituels, les hommes de Philippe Montanier ont pris confiance, progressivement, et commencé à tisser leur toile à mesure que la confiance lyonnaise s'étiolait. Et ce qui devait arriver arriva au retour des vestiaires, Rafael Ratao remettant les deux équipes à égalité d'un tir bien senti qui a trompé Lopes (1-1, 67e).
Bosz a alors sorti ses dernières cartes pour donner un second souffle à son équipe. Sous l'impulsion d'un Reine-Adelaïde entreprenant, l'OL a remis la pression sur son adversaire, mais Dupé a encore veillé au grain pour protéger ses cages, comme souvent cette saison, notamment face à deux tentatives successives du milieu de terrain (71e, 74e). Le score n'a plus évolué malgré une fin de match asphyxiante. Les Lyonnais s'accrocheront à ce point en se rappelant qu'ils ne glissent plus. Mais parce qu'ils pataugent toujours, ils n'avancent pas non plus.