Montpellier : Gasset, résigné, parle de «mission impossible»

Montpellier : Gasset, résigné, parle de «mission impossible» ©Icon Sport, Media365
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Axel Allag, Media365, publié le lundi 13 janvier 2025 à 12h00

Après le revers de Montpellier face à Angers (1-3) Jean-Louis Gasset n'a pas masqué que l'éventuel maintien du club héraultais en Ligue 1 était vraiment complexe à envisager sauf en cas d'un "petit miracle".

L'opération maintien apparaissait déjà complexe et la voilà encore plus après la défaite d'un Montpellier qui a perdu ses nerfs en terminant à neuf contre onze après les expulsions de Boubakar Kouyaté et  Jordan Ferri (84 et 85ème) peu avant le but du 1-3 et du KO signé Zinedine Ferhat (1-3 à la 90ème+9). Montpellier a donc perdu le match de la peur face à un Angers concurrent direct au maintien et avec 9 unités, rien ne semble tourner en faveur d'une équipe à la dérive.

Gasset : "Je préfère souffrir en étant avec eux, que souffrir en étant à l'extérieur"

"Dans un match important comme ça, c'est très grave de refuser le jeu, de ne pas être en confiance au lieu de tout donner. Il y a un peu le début de la deuxième mi-temps où on a senti une petite rébellion. Et après, comme toutes les équipes ont mal classé, le carton rouge, l'autre carton rouge, le but gag à la dernière minute, c'est le calice jusqu'à la lie", a constaté un Jean-Louis Gasset résigné en conférence de presse, dans des propos relatés par le Midi libre.

Ne trouvant pas d'explications concernant le "manque de confiance" de ses joueurs, l'entraîneur sorti de sa retraite pour aider son club de cœur à se maintenir dans l'élite a convenu que, désormais, la situation était vraiment complexe alors que c'est l'AS Monaco qui se présentera dès vendredi à la Mosson en ouverture de la 18ème journée de Ligue 1 (19 heures). "La mission était très difficile, aujourd'hui, c'est mission impossible. Il reste un demi-championnat. Il y a beaucoup de points en jeu, mais on a perdu au Havre, on a perdu à Saint-Étienne et on perd chez nous contre Angers. Donc, il va falloir un petit miracle".

Capitaine d'un navire à la dérive, l'ancien sélectionneur de la Côte d'Ivoire n'a pas regretté d'être venu à la rescousse, et cela sans penser. "A bien y réfléchir, si aujourd'hui (dimanche, ndlr) j'avais été devant ma télé, je me serais dit que je me suis dégonflé. Et vis-à-vis des gens qui sont partis, à qui je dois beaucoup, je préfère souffrir en étant avec eux, que souffrir en étant à l'extérieur".

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