Axel Allag, Media365, publié le lundi 05 avril 2021 à 22h03
Jean-Louis Gasset s'est montré dépité par l'entame de match de ses joueurs face à Strasbourg. Menés 3-0 après la demi-heure de jeu, les Girondins se sont inclinés 3-2. Paul Baysse a lui regretté l'irrégularité globale de l'équipe depuis l'entame de la saison.
Quatorzième de Ligue 1, Bordeaux reste sur deux défaites consécutives dans le championnat de France, dont la dernière dimanche contre Strasbourg (2-3). Et c'est peu dire que Jean-Louis Gasset n'a pas apprécié l'entame de match de son équipe. Après seulement 30 minutes de jeu, Lamine Koné (6eme), Habib Diallo (21eme) et Ludovic Ajorque (30eme, sp) avaient su faire la différence pour les visiteurs. En dépit de la réaction des locaux, matérialisée par les buts de Paul Baysse (36eme) et Hwang (45eme+1, sp), Bordeaux s'est incliné.
"Les joueurs, on les changera pas demain matin"
En conférence de presse, Gasset n'a pu cacher son sentiment. "C'est incroyable ! On prend trois buts en trente minutes. Quand vous prenez un but dans les cinq premières minutes, soit il y a une réaction immédiate, soit ça vous met la tête sous l'eau. Nous, ça nous a mis la tête sous l'eau. On se demandait comment on allait s'en sortir. On a quand même redonné l'espoir en marquant deux buts mais, normalement, en football, quand vous êtes menés 3-0 après trente minutes, parfois, vous prenez une valise. On a fait des erreurs de débutants. Les joueurs, on ne les changera pas demain matin ! C'est avec ce groupe qu'on va arriver à remplir la mission", a indiqué le coach des Girondins de Bordeaux.
Si Paul Baysse a suivi la même ligne que son entraîneur, déplorant l'entame de match catastrophique du groupe, il a indiqué ne pas songer à regarder derrière, alors que Bordeaux possède 7 points d'avance sur le premier relégable, le Nîmes Olympique. "On a trop d'irrégularité dans nos rencontres et, quand on est irréguliers, c'est compliqué de gagner des matches. On est déçus, frustrés. Inquiets, non, parce que l'on a notre destin entre nos mains, on ne dépend de personne. Et ne posez pas la question de savoir si l'on regarde derrière, parce que l'on ne regarde pas derrière ! Il faut que l'on ne regarde que nous-mêmes et qu'on se mette au diapason", a pointé le défenseur central.