Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 30 décembre 2024 à 18h39
Porté par la réussite incessante de son grand frère attaquant à l'Inter, Khéphren Thuram s'est mué en buteur clinique.
Si la Juventus a bien réussi à boucler sa première partie de saison invaincue en championnat, avec un onzième nul en 2024 (!) sur les 18 premiers matchs de Serie A, c'est plutôt la frustration qui prédominait dans les rangs des Bianconeri puisque les Florentins ont égalisé en fin de partie. Côté turinois, le vrai grand bonhomme de la soirée se nomme tout de même Khéphren Thuram, auteur d'un doublé alors qu'il n'avait pas encore marqué depuis son arrivée cet été, en seize matchs de championnat (et même 22 en y ajoutant la Ligue des champions et la Coupe d'Italie).
"Le coach me demande toujours ce genre de courses"
L'occasion pour le cadet de Marcus de sortir le traditionnel "c'est bien, mais j'aurais préféré ne pas marquer et gagner, on est déçus" : "On est une jeune équipe et nous devons trouver le bon équilibre, c'était une bonne performance avec du caractère, mais ces erreurs font du mal." Invité tout de même à s'exprimer sur son apport personnel et cette capacité à se projeter qui a été magnifiée à l'occasion de ce match, il admet "aimer ce genre de courses" : "Le coach me demande toujours de le faire et je connais de mieux en mieux mes coéquipiers avec le temps."
Dans son rôle, Thiago Motta n'a pas cherché à mettre en avant l'ancien Niçois plus qu'un autre, toutefois il le place au coeur d'un groupe de joueurs qui caractérisent cette nouvelle Juve : "Des gars comme lui, Manuel Locatelli, Nicolo Savona, Francisco Conceiçao ou Teun Koopmeiners, ils veulent aller de l'avant et chercher le but, ce sont des gars qui peuvent en entraîner beaucoup d'autres avec eux." Khéphren Thuram, dès sa première saison à Turin, est devenu un joueur important avec dix titularisations et six entrées en jeu en Serie A, mais aussi quatre titularisations en six matchs de Ligue des champions.