Marie Mahé, Media365 : publié le samedi 25 juin 2022 à 15h40
Dix ans après son passage au PSG, Lindsey Horan est revenue en France, à Lyon. Deux expériences évoquées par la principale intéressée, en conférence de presse.
Un parcours plutôt atypique. C'est ce qui ressort de la carrière de Lindsey Horan. L'attaquante, ou milieu offensive, internationale américaine, aujourd'hui âgée de 28 ans, a évolué dans deux pays. Dans son pays natal évidemment, au Rush du Colorado, lors des débuts de sa carrière chez les professionnelles. C'était lors de l'année 2012 et la principale intéressée était âgée de seulement 18 ans. Avant de revenir lors de l'année 2016, chez les Thorns de Portland. Entretemps, soit entre les années 2012 et 2016, l'attaquante avait alors pris un énorme risque, en rejoignant directement l'Europe, pour s'engager en faveur du Paris Saint-Germain. Et dix ans plus tard, l'internationale américaine est de retour dans l'Hexagone, puisqu'au mois de janvier dernier, elle a alors été prêtée, pour une durée de 18 mois, à l'Olympique Lyonnais. Six premiers mois en forme de réussite, pour celle qui a glané le titre de championne de France mais également celui de la Ligue des Champions.
"Je repense beaucoup à mon passage au PSG"
Ce parcours plutôt atypique, Lindsey Horan l'a évoqué longuement lors d'une conférence de presse, comparant ainsi ses deux expériences effectuées en France, en déclarant ainsi notamment, à ce sujet : "Je repense beaucoup à mon passage au PSG, où j'ai passé trois ans et demi. Et vous savez, c'était un énorme risque pour moi, de partir à 18 ans et d'être la première femme à passer du lycée au niveau professionnel. J'ai eu tellement de doutes à ce moment-là, qu'est-ce qui allait se passer, est-ce que j'allais atteindre les objectifs et les rêves que j'avais ? Et j'ai fini par rejoindre l'équipe nationale, et je pense que c'était la voie que je voulais suivre. Mais avec le recul, j'ai l'impression de ne pas avoir accompli ce que je voulais. Je n'ai pas eu l'impact que je voulais au PSG. Et je pense que pour moi, revenir à Lyon, c'était un autre risque dont j'avais besoin."