Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 29 mai 2024 à 16h47
Si l'équipe de France prendra le train pour disputer son premier match de préparation à l'Euro, contre le Luxembourg à Metz, les hommes de Didier Deschamps rentreront en avion. Explications.
L'Euro approche. Les premiers joueurs de l'équipe de France sont arrivés lundi matin à Clairefontaine pour le début de la préparation de la compétition continentale, programmée du 14 juin au 14 juillet en Allemagne. Avec notamment la présence du revenant N'Golo Kanté ou du petit nouveau Bradley Barcola. Les Madrilènes Eduardo Camavinga et Ferland Mendy débarqueront eux après la finale de la Ligue des champions, samedi face à Dortmund, alors qu'on ne sait pas encore quand arrivera leur coéquipier Aurélien Tchouaméni, forfait pour la finale mais dont le cas n'inspire pas d'inquiétude selon Didier Deschamps. Ses joueurs, qui doivent débuter l'Euro le 17 juin contre l'Autriche, vont disputer deux matchs de préparation, mercredi prochain face au Luxembourg à Metz, et quatre jours plus tard, le 9 juin, à Bordeaux contre le Canada. Et s'ils iront en train en Lorraine, leur retour s'effectuera en avion, révèle Le Parisien. Comme lors de leurs derniers déplacements de mars à Lyon et Marseille pour jouer face à l'Allemagne et au Chili.
Privilégier la récupération
Alors que Philippe Diallo s'était enorgueilli d'effectuer l'aller en train, une première dans l'histoire récente des Bleus, il justifie ce choix de revenir en avion par la nécessité de privilégier la récupération, à quelques jours du début du championnat d'Europe. "J'ai toujours posé comme condition le respect des temps de récupération, la performance sportive et la sécurisation comme préalables : c'est le cas pour Metz, pas pour Bordeaux. Il n'y a que trois jours entre les deux déplacements, avec certains joueurs qui sont engagés en compétition jusqu'à samedi et à l'approche d'un grand événement, toute heure de récupération est importante", a ainsi expliqué le président de la Fédération française de football (FFF) à Sud-Ouest, rappelant par ailleurs que 85 % des déplacements des différentes sélections tricolores se font en train, et que l'équipe de France fait donc plutôt exception.