Axel Allag, Media365, publié le vendredi 20 septembre 2024 à 20h02
Aux yeux de Carlo Ancelotti, malgré les plaintes, le calendrier infernal du football moderne ne changera pas cette saison. En revanche, en cas d'un éventuel allégement à plus court terme, les joueurs n'auraient, selon lui, aucun problème à gagner moins.
La réflexion des joueurs quant à un changement de calendrier, suite surtout aux propos de Rodri parlant d'une grève "proche", prend de l'ampleur. Selon Carlo Ancelotti, entraîneur du Real Madrid, et donc forcément concerné par la cadence de rencontres tous les 3 jours, un changement serait improbable concernant cet exercice 2024-2025. "Cette saison ne va pas changer. L'important est d'y réfléchir. Que les organisations, l'UEFA, la FIFA, se rendent compte que les joueurs commencent à se fatiguer. C'est le but. Le calendrier de cette saison ne changera pas. Les joueurs réfléchissent à changer l'avenir du football", a-t-il assuré ce vendredi, à la veille de la réception de l'Espanyol Barcelone au Santiago-Bernabeu dans le cadre de la 6ème journée de Liga (samedi 21 heures).
L'objectif de "jouer moins de matchs pour éviter les blessures"
Sondé sur une éventuelle baisse des salaires des joueurs, ce qui serait un geste un fort, le technicien italien n'y a pas vu de problème. "Le football doit réfléchir car l'objectif est de jouer moins de matchs pour éviter les blessures", a convenu l'ancien entraîneur du PSG, qui a continué son propos : "Si les joueurs jouent moins, ils n'ont aucun problème à baisser leur salaire". Pour le moment, et comme déploré par Alisson, la FIFA est sourde aux cris d'alarme et "personne ne demande aux joueurs ce qu'ils pensent de l'ajout de matchs supplémentaires" d'après le gardien des Reds. La Coupe du monde des clubs nouvelle formule avec 32 équipes l'été prochain aux États-Unis (15 juin - 13 juillet) étant à elle seule l'illustration de la surcharge du calendrier.
"Nous jouons ce qu'ils nous demandent de jouer. Nous ne nous concentrons pas là-dessus. Nous venons de jouer la Ligue des Champions, maintenant la Liga. Jusqu'en décembre, nous avons beaucoup de choses à penser", n'a pu que commenter un Carlo Ancelotti qui n'a pas le temps de souffler.