Mathieu WARNIER, Media365 : publié le mardi 25 octobre 2022 à 17h45
Pour pallier au manque de chambre d'hôtel disponibles, trois paquebots seront mis à disposition des spectateurs de la prochaine Coupe du Monde au Qatar et l'un d'entre-eux vient de sortir des chantiers navals de Saint-Nazaire.
Le Qatar est prêt à tout pour accueillir dans les meilleures conditions les spectateurs pendant la prochaine Coupe du Monde. A un peu moins d'un mois du début de la compétition, un des moyens mis en œuvre pour proposer l'offre la plus large possible en matière d'hébergement a été officiellement présenté ce lundi... aux chantiers navals de Saint-Nazaire. En effet, les organisateurs du Mondial se sont liés à l'armateur italo-suisse MSC Croisières afin de disposer de deux paquebots destinés aux croisières de tourisme, le MSC Opera et le MSC World Europa, qui permettront à 2069 passagers d'embarquer pour y passer la nuit en marge des matchs de la Coupe du Monde organisés dans le Golfe. En effet, face à un manque criant de chambres d'hôtel disponible dans Doha et l'ensemble du territoire qatari, en plus de faciliter le transport aérien entre l'émirat et ses proches voisins, ces paquebots offrent une solution provisoire à un souci de taille.
Un troisième bateau finalement affrété
Dans des propos recueillis par l'AFP, le directeur général France de MSC Croisière Patrick Pourbaix a affirmé que « les deux premières semaines, pour la phase de groupes, les bateaux sont complets, à tel point qu'on a mis en place un troisième bateau, plus petit, qui va venir compléter l'offre ». Baptisé ce lundi grâce à une bouteille de douze litres de champagne, le MSC World Europa va quitter Saint-Nazaire dès ce mercredi pour rallier Doha en traversant la Méditerranée jusqu'au Canal de Suez puis la Mer Rouge et les Golfes d'Aden et d'Oman. Alors que l'organisation de la Coupe du Monde au Qatar est déjà la cible de vives critiques sur le plan environnemental, l'armateur a assuré avoir pris en compte cette question au niveau de la propulsion du paquebot. « Au lieu que le navire et la propulsion soient alimentés par du fioul, on l'a remplacé par du gaz naturel liquéfié, a assuré Patrick Pourbaix. D'office, en termes d'efficacité environnementale, c'est 25% de CO2 en moins. » A noter qu'une nuit à bord reviendra à un peu plus de 400 euros.