Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 02 décembre 2024 à 21h15
Il est rare que le PSG démarre par un aussi gros morceau, après cinq clubs amateurs en six ans lors des 32e de finale.
Entre Saint-Etienne - OM et Lens - PSG, il y a match pour élire la plus grosse affiche des 32e de finale de Coupe de France, qui se disputeront déjà dans moins de trois semaines (le dernier week-end avant Noël, les 21 et 22 décembre). Pierre Dréossi, le directeur général du club lensois, fait contre mauvaise fortune bon coeur et retient déjà "la chance d'évoluer à domicile, devant notre public".
"Chez nous, on aura toutes nos chances"
Interrogé sur beIN SPORTS, en direct du Parc qui n'accueillera donc pas le début du parcours des Parisiens en Coupe cette saison, l'ancien dirigeant rennais ou messin - qui démarre son aventure à Lens, c'est sa première saison en poste - adresse un message particulier à ses fidèles supporters : "Je sais que ce sera à guichets fermés comme toujours, et qu'il faudra nous pousser comme à chaque match. On retrouvera le PSG en championnat mi-janvier... La Coupe est toujours un objectif pour le RC Lens, j'espère qu'on jouera à fond même si c'est Paris. Tout est possible en Coupe. Si on veut aller loin, le plus facile est encore d'éliminer les plus gros, même si ce n'était pas le tirage le plus attendu (sourire). On va préparer ça et espérer partir en vacances de Noël avec une bonne nouvelle. Chez nous, on aura toutes nos chances, ça va être un match !"
Le Paris Saint-Germain et le Racing Club de Lens se sont affrontés plutôt récemment au Parc en Ligue 1, il y a un mois pile (le 2 novembre), avec la victoire 1-0 des Parisiens sur un but rapide d'Ousmane Dembélé, et ils se défieront donc à nouveau à Bollaert le week-end du 19 janvier. Comme face à beaucoup d'adversaires, puisque son bilan en Coupe est globalement le meilleur de l'histoire en France, le club de la capitale garde d'excellents souvenirs contre Lens : une victoire 5-1 dès les 32e de finale, mais au Parc, pour leur dernier match du genre en 2011, ou encore le succès en finale 1998 (2-1) qui empêchait le Racing de réussir le doublé. Ainsi que la victoire la même année en Coupe de la Ligue (2-1) en demi-finales, et surtout en finale 2008 (2-1).