Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 12 février 2024 à 11h28
Après avoir remporté à domicile leur troisième Coupe d'Afrique face au Nigeria (2-1), les Eléphants ont eu le droit à l'hommage des médias ivoiriens.
Quelle histoire... Hôtes de la Coupe d'Afrique des nations pour la deuxième fois, 40 ans après, les Ivoiriens, sacrés dimanche soir face au Nigeria à Abidjan (2-1), reviennent de très loin. Après avoir terminé la phase de poules par une lourde défaite contre la Guinée équatoriale (0-4), ce qui a coûté sa place au sélectionneur français Jean-Louis Gasset, remplacé par son adjoint Emerse Faé, ils n'ont dû leur qualification, en tant que quatrième et dernier meilleur troisièmes, qu'à la victoire du Maroc face à la Zambie, avant de renverser le Sénégal (1-1, 5-4 t.a.b.) et le Mali (2-1), de dominer la République démocratique du Congo (1-0) et donc de retourner les Super Eagles, lors d'une finale où ils auront encore été menés avant de s'imposer. Un troisième sacre à la CAN que les Ivoiriens vont pouvoir longuement célébrer, le président Alassane Ouattara ayant décrété que ce lundi 12 février serait férié.
"Sur le toit de l'Afrique"
Et les journaux ivoiriens ne sont pas en reste, eux qui surnomment leurs joueurs « Les Revenants », à l'image de La Voie originale. « La meilleure CAN de l'histoire » pour La Nouvelle Alliance, qui reprend la formule de Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (CAF). La Côte d'Ivoire est « sur le toit de l'Afrique » pour Le Quotidien d'Abidjan, alors que Le Temps écrit en une : « La CAN c'est chez nous, la coupe est à nous. » Pour L'Observateur, cette finale a été « exceptionnelle, avec du grand football ». Le Matin lance que les Eléphants ont « plumé les Aigles », le surnom des joueurs du Nigeria (Super Eagles), jubilant du « coup de marteau final » du miraculé Sébastien Haller, avec une référence au tube entonné par un tout un pays durant la compétition. Et c'est loin d'être fini...