Juba Touabi, Media365, publié le vendredi 15 novembre 2024 à 08h45
Malgré une ouverture rapide du score, l'Argentine a connu un revers inattendu en s'inclinant 2-1 à Asunción face au Paraguay, lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Une défaite frustrante, marquée par des erreurs défensives et une inefficacité offensive, mais qui ne menace pas sa place de leader au classement pour l'Argentine. Les hommes de Lionel Scaloni ont entamé la rencontre sur de bonnes bases. Dès la 11e minute, Lautaro Martinez, bien servi dans la surface, a trouvé le chemin des filets. Après une vérification à la VAR, le but de l'attaquant de l'Inter Milan a été validé, plaçant l'Albiceleste aux commandes. Mais la joie argentine a été de courte durée. Huit minutes plus tard, Tony Sanabria a égalisé pour le Paraguay d'une bicyclette spectaculaire.
Le Brésil n'a pas trouvé la faille face au Venezuela
Dès le retour des vestiaires, le Paraguay a pris l'avantage grâce à Omar Alderete. Sur un coup franc bien tiré, le défenseur a devancé la défense argentine pour inscrire, de la tête, le but du 2-1 à la 47e minute. Une action non dénuée de polémique, Lautaro Martinez ayant réclamé l'expulsion d'Alderete pour des gestes jugés trop rugueux plus tôt dans la rencontre. L'Argentine, malgré une possession de balle nettement à son avantage, a peiné à trouver des solutions offensives. Malgré ce revers, l'équipe de Lionel Messi conserve la tête du classement avec 22 points en 11 matchs, trois points devant la Colombie (un match en moins) et cinq devant le Brésil. Ce dernier a également déçu en concédant un nul contre le Venezuela (1-1).
Dominateur mais inefficace, le Brésil a dû se contenter d'un match nul frustrant face à un Venezuela accrocheur. La soirée avait pourtant bien commencé pour la Seleçao. À la 43e minute, Raphinha a ouvert le score grâce à un coup franc somptueux. Mais le Venezuela a réagi dès la reprise. Telasco Segovia, la pépite de 21 ans, a égalisé d'une frappe limpide en pleine lucarne à la 48e minute. Malgré une nette domination en termes de possession, le Brésil a cruellement manqué de réalisme. Les critiques n'ont pas tardé à s'abattre sur Vinicius, pourtant l'un des principaux artisans des offensives brésiliennes. Réduits à dix après l'expulsion d'Alexander Gonzalez pour une faute sur Vinicius en fin de match, les Vénézuéliens ont résisté héroïquement. Ce résultat permet au Venezuela de grimper à la 7e place au classement, gardant ainsi espoir dans la course à la qualification.