Paris 2024 : Le parcours de la flamme très sécurisé

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 22 janvier 2024 à 19h37

Le parcours de la flamme olympique, qui doit sillonner la France pendant 68 jours grâce à 10 000 relayeurs avant le début des JO de Paris, sera particulièrement sécurisé, a expliqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Alors qu'on connait aujourd'hui 80% des porteurs de la flamme olympique pour les JO de Paris, dont côté sportif, Laura Flessel et Laure Manaudou, ou encore, hors du monde du sport, Thomas Pesquet, Jamel Debbouze ou encore Eve Gilles, alias Miss France 2024, on en sait désormais plus sur la sécurisation du parcours. Une flamme olympique qui, comme le veut la tradition, sera d'abord allumée en Grèce, à Olympie, le 16 avril, avant d'arriver par bateau dans le port de Marseille puis de sillonner le pays pendant 68 jours grâce à 10 000 relayeurs, à travers plus de 400 villes. "Une centaine de policiers et de gendarmes accompagneront cette flamme. Le GIGN sera tout le temps en lien et à proximité de cette flamme", a détaillé Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, lors d'un point presse où il a aussi rappelé que des drones seront utilisés par les forces de l'ordre pour assurer la sécurité de ces Jeux parisiens.

"Lutter contre toute forme de désordre public"

Et "dix-huit policiers et gendarmes en civil seront dédiés à la protection rapprochée du relayeur avec une unité de forces mobile, partagée en deux moitiés, une à l'avant, l'autre à l'arrière du convoi pour pouvoir lutter contre toute forme de désordre public", a encore précisé l'ancien maire de Tourcoing, qui a aussi évoqué les possibles actions de mouvements environnementalistes. Et de citer "Saccage 2024", "Dernière Rénovation" ou encore "Les Soulèvements de la Terre". "Les relais de la flamme olympique et paralympique sont susceptibles de faire l'objet d'action de perturbation émanant d'organisations qui s'en servent comme d'une tribune pour fédérer les contestations. A ce stade il n'y a pas de velléité mise en évidence par l'ultra droite mais cela reste une menace extrêmement importante", a-t-il encore assuré.

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