Mathieu Warnier, Media365 : publié le vendredi 30 juin 2023 à 21h40
Alors que de nombreuses villes de France sont secouées par des émeutes, Christian Prudhomme a confié face à la presse être en contact avec les autorités et se montre rassurant.
Le Tour de France va-t-il se dérouler dans la sérénité. Alors que les deux premières étapes auront lieu en intégralité sur le territoire du Pays Basque espagnol, le peloton va retrouver les routes de l'Hexagone ce lundi avec une arrivée à Bayonne. Or, de nombreuses villes se sont récemment embrasées après la mort d'un adolescent de 17 ans ce mardi à Nanterre. Des troubles aux quatre coins du territoire qui posent inévitablement la question de la sécurité tout au long du parcours, qui traversera de nombreux département au fil des trois semaines, avant l'arrivée sur les Champs-Elysées le 23 juillet prochain. Le sujet s'est invité ce vendredi à Bilbao en marge de la conférence de presse marquant la veille du Grand Départ de l'épreuve. Le directeur du Tour de France Christian Prudhomme a confié, dans des propos recueillis par l'AFP ce qu'il en était. « Nous sommes en lien constant avec les services de l'État, comme chaque année, et on suit la situation avec une grande attention », a-t-il affirmé.
Prudhomme attend de voir
Alors que les forces de sécurité seront une nouvelle fois déployées de manière massive autour de la course, avec pas moins de 28 000 pompiers, policiers ou gendarme qui seront mobilisés pour permettre la tenue de la Grande Boucle dans les meilleures conditions, Christian Prudhomme a ajouté suivre « avec attention l'évolution » de la situation concernant les émeutes et autres violences qui ont marqué les trois derniers jours. « La situation d'aujourd'hui n'est pas celle d'hier et ne sera pas forcément celle de demain », a conclu le patron du Tour de France. Il n'est toutefois pas exclu que l'épreuve soit l'occasion pour certains groupes de faire passer un message, comme cela a pu arriver l'an passé lors de la 10eme étape entre Morzine et Megève, puis de la 19eme étape reliant Castelnau-Magnoac à Cahors. A chaque fois, la course avait dû être neutralisée pour permettre de libérer la chaussée en toute sécurité pour les coureurs autant que les activistes.