Giro : Le Grand Départ en Albanie reste d'actualité

Giro : Le Grand Départ en Albanie reste d'actualité ©Icon Sport, Media365
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Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 09 novembre 2024 à 19h30

Alors que les organisateurs du Giro ont reporté la présentation du parcours de l'édition 2025, l'éventualité d'un Grand Départ en Albanie reste d'actualité, même si les négociations sont serrées.

L'incertitude plane sur l'édition 2025 du Giro. Prévue le 12 novembre prochain, la présentation du parcours a récemment été reportée à une date ultérieure, qui est encore inconnue. Alors que la société organisatrice RCS Sport a évoqué « un problème technique » pour justifier cette décision très inhabituelle, les bruits de couloir ont rapidement évoqué des dissensions entre l'Italie et l'Albanie, qui était annoncée comme le lieu devant accueillir le Grand Départ, soit les trois premières étapes de la 108eme édition du Tour d'Italie. La possibilité d'organiser l'entame du Giro en Sicile a même été évoquée comme une possible alternative, mais le directeur général de RCS Sport Paolo Bellino avait balayé cela d'un revers de la main. En effet, selon plusieurs médias transalpins, d'intenses discussions en lieu en coulisses avec l'objectif de sauver l'organisation du Grand Départ de l'épreuve sur le territoire albanais, ce qui serait une première dans l'histoire de l'épreuve.

L'Albanie pourrait payer moins

Interrogé par la télévision publique italienne Rai, le premier ministre albanais Edi Rama s'est borné à dire qu'il y a « rien de nouveau à dire ». Toutefois, le diffuseur du Giro en Italie a avancé que les négociations sont toujours en cours afin de sauver le Grand Départ dans les Balkans, malgré l'absence d'une signature formelle entre les autorités locales et RCS Sport. Il a notamment été évoqué des discussions autour du montant versé par l'Albanie à la société organisatrice du Tour d'Italie, qui pourrait être revue à la baisse par rapport à celle initialement évoquée. Mais, alors qu'un plateau de très haut niveau pourrait être au départ, avec Primoz Roglic ou Jonas Vingegaard, une solution de compromis pourrait ne pas convenir aux organisateurs, qui pourraient également perdre le principal sponsor de la course, dont le contrat est arrivé à échéance à l'issue de l'édition 2024. Une prolongation de cet accord reste très incertain alors que sa contribution au budget de l'épreuve est importante.

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