Paris-Nice : " Palpitant " et " hyper marquant " pour Prudhomme

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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le lundi 15 mars 2021 à 12h57

Le final du Paris-Nice 2021 a été totalement inattendu, dimanche. Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, a apprécié.

Dimanche, les amateurs de cyclisme ont vibré. Ce qu'ils ont rarement l'occasion de faire ces derniers mois... Primoz Roglic semblait promis à la victoire, sa première dans Paris-Nice. Avant la 8eme et dernière étape, c'était évident, le Slovène allait l'emporter, nanti d'une confortable avance sur Maximilian Schachmann de 52 secondes. Et puis, surprise à l'arrivée, le coureur allemand a conservé son titre à l'issue des 92,7 kilomètres parcourus entre Le Plan du Var et Levens ! Il a profité des malheurs de Roglic, victime de deux chutes et 15eme au final au classement général.

Prudhomme : « Le scénario était palpitant »

Arrivé samedi soir à Nice pour ne pas manquer le dénouement de la 79eme édition de la « course au soleil », Christian Prudhomme a aimé ce final. « Pour tous les gens qui ont bossé à l'organisation, que le sauvetage des étapes soit magnifié par cette course, c'est une vraie récompense. Ce qui me fait plaisir, c'est que Paris-Nice, c'est toujours une course à la Hitchcock, qui se joue souvent à quelques secondes. Là ça n'a pas été le cas, mais le scénario était palpitant », s'est enflammé le directeur du Tour de France dans Nice-Matin.


Roglic, « c'est le mythe du champion cycliste, de la malchance »

« On dit que Paris-Nice, c'est un mini Tour de France. Hélas, pour Roglic, ça a été le cas. Je l'ai vécu comme un chemin de croix pour lui. Je l'ai ressenti bien plus durement que sur l'étape de la Planche des Belles-Filles, car il était seul et il a remonté des dizaines de coureurs, souligne le patron du Tour en référence à l'étape ou le Slovène avait perdu son maillot jaune dans le contre-la-montre face à Pogacar. Ce qui m'a frappé c'est que les gens l'ont encouragé très fort, parce que c'est le mythe du champion cycliste, de la malchance. Il y avait un côté Poulidor. C'est la légende de Paris-Nice. Ce final renversant comme ça, c'est hyper marquant. » Prudhomme espère maintenant retrouver l'arrivée habituelle l'an prochain. « Evidemment on a envie de revenir sur la Promenade des Anglais, mais plus globalement de retrouver la vie d'avant ».

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