Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 03 novembre 2023 à 16h58
Cancun, ses plages paradisiaques, ses 28°C au mois de novembre... et ses tempêtes de sable (et/ou de pluie) qui font de ce Masters 2023 une des pires éditions depuis fort longtemps.
Déplacer le Masters féminin à Cancun n'était déjà pas forcément la plus riche des idées, quand on sait à quel point le circuit WTA souffre dans son exposition médiatique. Au moins les joueuses pouvaient-elles espérer une météo impeccable en extérieur, à cette époque de l'année, sauf que la pluie et le vent combinés au sable rendent cet ultime tournoi de l'année franchement limite malgré les températures idéales, alors qu'il est censé être la grande vitrine finale. Et sans surprise, les tribunes sont régulièrement à moitié vides (au mieux) : aucune joueuse mexicaine n'aurait pu ne serait-ce qu'espérer prétendre au Masters, puisque la meilleure joueuse nationale, Renata Zarazua, est... 179eme mondiale.
Sabalenka : "La WTA me manque de respect, voilà mon impression"
"Le rebond de la balle n'est pas du tout régulier, je ne me sens pas en confiance, déplore la n°1 mondiale Aryna Sabalenka. On ne s'attend pas à ce niveau d'organisation pour un tournoi pareil, cette expérience est très décevante de la part de la WTA qui me manque de respect, voilà mon impression. Tant de choses sont en jeu, pour moi cette situation n'est pas acceptable, et on pense à peu près toutes la même chose." Le stade démontable de 4 000 places n'était même pas encore prêt quand les joueuses sont arrivées sur place (d'après les informations, sur place, de nos confrères du Temps). Bref, rien ne va sous le soleil.
Après six années en Asie avant le Covid, de 2014 à 2019 (à Shanghai jusqu'en 2018 puis une année à Shenzhen), le Masters avait déjà été replacé au Mexique pour son retour en 2021, à Guadalajara, puis à Fort Worth aux Etats-Unis (Texas) l'an dernier - théâtre de la victoire de Caroline Garcia. Les critiques n'avaient pas été aussi acerbes, loin de là. Toutefois, cette mauvaise blague de Cancun ne devrait pas durer non plus, puisque selon The Tennis Podcast, c'est la gloutonne Arabie Saoudite qui devrait accueillir l'édition 2024. Décidément, la WTA cherche les ennuis.