Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 08 juillet 2024 à 18h47
Vaincu lundi en quatre manches par Lorenzo Musetti (4-6, 6-3, 6-3, 6-2), Giovanni Mpetshi Perricard met fin à sa belle aventure à Wimbledon. C'est la confirmation, espérons-le, d'une grande carrière à venir.
Giovanni Mpetshi Perricard sera 44e mondial la semaine prochaine et cinquième joueur français derrière Ugo Humbert (qui naviguera entre la quinzième et la 17e place), Adrian Mannarino (25e), Arthur Fils (28e) et Gael Monfils (31e). Difficile pour lui d'être totalement insatisfait, en dépit de son élimination en huitièmes de finale : "Etre top 50 et savoir qu'il y a encore plein d'axes de travail à améliorer, c'est encourageant. Cette année, je me suis prouvé pas mal de choses sur le circuit Challenger, là je viens juste de montrer le bout de mon nez sur le circuit principal. J'ai pu rivaliser avec des mecs dans le top 20, en travaillant je pourrai peut-être rivaliser avec des top 10... Je m'en pense capable."
"En bossant un peu plus, je ne sais pas où je vais arriver"
Le jeune Français de 21 ans, du haut de ses 2,03 m, a enchaîné les aces et imposé son profil, on l'espère pour longtemps : "Je n'avais jamais vécu de matchs en cinq sets, ce n'est que du positif. Je suis en huitièmes pour mon premier Wimbledon, ça me prouve de belles choses. En bossant un peu plus, je ne sais pas où je vais arriver." Il sait que certaines choses n'ont pas été bien faites mais veut déjà les corriger, ce qui lui fait dire que "la suite sera très bonne".
"J'ai adoré depuis le premier point des qualifs", et n'oublions pas que Mpetshi Perricard avait été battu au troisième et dernier tour de ces qualifications, avant d'être repêché en tant que lucky loser pour gagner donc finalement trois matchs dans le tableau final. Dès le premier set, lundi, il s'est senti moins tonique et moins réactif : "Mon épaule chauffait, tout était un peu plus fatigué... Je découvre des choses, je sais désormais qu'il me faudra être prêt à endurer ça sur un huitième de finale. J'ai les ressources, on va bosser."