Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 21 août 2024 à 13h11
Alors qu'on lui a fait croire, avec des faux mails de l'organisation, qu'il pourrait participer aux qualifications de l'US Open, Jules Marie a annoncé vouloir porter plainte contre l'auteur ce canular.
Une (mauvaise) blague qui ne passe pas. Victime d'un canular, un faux mail signé de l'organisation lui annonçant qu'il allait pouvoir disputer les qualifications de l'US Open suite à deux forfaits, Jules Marie a annoncé son intention de porter plainte. "Je ne vais évidemment pas laisser passer, a-t-il écrit sur Instagram. J'ai toutes les infos concernant le gars." Ce « gars », c'est un « hater » du tennisman normand, qui n'en est pas à son coup d'essai. Lors du dernier Wimbledon, celui qui a depuis supprimé son compte X (ex-Twitter) parodique avait déjà piégé Marie avec un faux mail, prétendant cette fois être le père du joueur canadien Gabriel Diallo et annonçant, aussi, son forfait pour les qualifications.
"On va demander dommages et intérêts"
Mais Marie, très suivi sur les réseaux sociaux (126 000 abonnés sur YouTube, 82 000 sur Instagram), ne va donc pas "en rester là". "C'est allé trop loin. Je fais mon métier, je fais mon rêve. Je joue ma vie. On ne peut pas jouer avec les émotions des gens comme ça. J'ai reçu plein de messages de personnes qui me suivent. Une personne avocat au barreau de Nantes va m'aider parce que c'est préjudiciable. On va demander dommages et intérêts", a-t-il encore confié, rapporte L'Equipe.
"Je tombe de 38 000 étages"
Le joueur de 32 ans a également expliqué être "tombé de 38 000 étages" en découvrant la supercherie. "Quand je descends réserver un court pour m'échauffer, le tour manager de l'ATP met sa main sur mon épaule. Je lui fais un grand sourire en mode : « Ça y est, je suis qualifié, trop content. » Et il me dit : « Écoute, je suis désolé Jules, mais il n'y a pas de forfait, en tout cas pas que je sache. Je ne sais pas qui t'a envoyé ce mail, mais ce n'est pas l'ATP ni nous. » Je tombe de 38 000 étages", avoue-t-il ainsi, après cette mésaventure dont il se serait bien passé.