Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 05 septembre 2024 à 22h59
Jessica Pegula a créé une sacrée sensation à Flushing Meadows, en balayant une Iga Swiatek philosophe.
Un accident de parcours. Voilà clairement ce que plaide Iga Swiatek pour sa défaite surprenante, surtout de par son ampleur, en quarts de finale contre l'US Open contre Jessica Pegula (6-2, 6-4) alors que rien ne le laissait présager. Il est hors de question pour elle de penser à une pause ou quoi que ce soit du genre, déjà parce qu'il est "très difficile de revenir après une absence de plusieurs mois" : "Je suis prête à jouer jusqu'en novembre, à moins que je me blesse. La saison dernière, j'ai ressenti beaucoup d'anxiété et de pression en tant que n°1 mondiale, j'ai eu l'impression que je pouvais perdre cette place. Mais chaque année a ses défis différents et j'ai moins ressenti ça cette saison. Je me sens plus mûre, je ne pense plus vraiment au classement et aux points."
"J'essaie toujours d'avoir des attentes moins élevées, sinon je suis moins performante"
La Polonaise indique toutefois ne pas avoir encore assez d'expérience pour juger si Paris 2024 a joué sur cette élimination prématurée, alors que la préparation sur dur a forcément été raccourcie par rapport à un calendrier classique, en raison du retour à la terre battue de Roland-Garros fin juillet. Sur cette petite claque subie à New York, elle n'a juste pas compris pourquoi son service ne fonctionnait pas, parmi les explications principales.
"Elle était nettement plus solide que moi, elle m'a mis la pression et j'ai commis trop d'erreurs pour la faire reculer comme d'habitude." Fidèle à sa ligne de conduite plus mature, elle "essaie toujours d'avoir des attentes moins élevées, car sinon, je ne suis jamais performante" : "C'est difficile d'avoir des attentes faibles quand tout le monde attend, mais je me concentre davantage sur le travail que sur les résultats pour résoudre les problèmes." Telle est la vie d'une n°1 mondiale qui, à son niveau, connaît une mauvaise passe, celle d'une série de trois tournois majeurs consécutifs non remportés avec Wimbledon, Paris 2024 et donc l'US Open.