Roland-Garros : Si Goffin a chambré le public, ce n'est pas pour rien...

Roland-Garros : Si Goffin a chambré le public, ce n'est pas pour rien... ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 29 mai 2024 à 12h06

Le contexte bouillant du match entre David Goffin et Giovanni Mpetshi Perricard, mardi au premier tour de Roland-Garros sur le court n°14, n'a pas spécialement plu au joueur belge.

David Goffin, pourtant aimé du public français depuis de nombreuses années en tant qu'éminent représentant du tennis belge masculin, a eu le malheur de devoir affronter un représentant tricolore sur un petit court bouillant de Roland-Garros, en l'occurrence Giovanni Mpetshi Perricard sur le n°14 transformé en véritable cocotte-minute. Les ambiances étant de plus en plus chaudes, donc malheureusement de moins en moins respectueuses de l'adversaire aussi, l'ancien n°7 mondial (en novembre 2017, lorsqu'il perd la finale de Coupe Davis contre l'équipe de France malgré ses deux points gagnés en simple contre Lucas Pouille et Jo-Wilfried Tsonga, sans perdre un set) n'a pas résisté à un petit chambrage à la fin du match en mettant sa main derrière l'oreille, après sa victoire homérique en cinq manches (4-6, 6-4, 6-3, 6-7, 6-3). Ce qui lui a valu des huées pour sortir...

"Des mots pas très beaux, on m'a aussi craché un chewing-gum"

"On reçoit des mots pas super gentils des gens qui sont au bord du court, résume-t-il pour nos confrères de la RTBF. J'aurais pu réagir des dizaines de fois, mais j'avais décidé de rester calme. Quand on prend ça pendant trois heures et demie, un petit chambrage de quelques secondes, ce n'est pas bien méchant. Ce n'était pas des mots très beaux, on m'a aussi craché un chewing-gum en me relevant de ma chaise et ça part un peu en match de football... Ça fait un an ou deux que c'est chaud et irrespectueux, Certains joueurs se plaignent. Il y a déjà eu pas mal de trucs, comme lors du match de Taylor Fritz l'année dernière face à Arthur Rinderknech. Certains veulent foutre le bordel, comme on dit, et ça dépasse les bornes."

On imagine que ces incartades ne viennent pas des membres de la Tribune bleue, de plus en plus en vogue à Roland-Garros - mais aussi à l'étranger - et qui a détaillé à France TV ses principes : "On n'applaudit pas les doubles fautes de l'adversaire, on arrête les chants au moment du service et pendant l'échange." Même chose du côté du Koq, contraction du Kop et du Coq, ainsi que le réclame Marius : "Tout le monde est invité à nous rejoindre tant qu'il y a du respect. On ne veut pas de débordement."

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