Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 05 janvier 2023 à 15h59
Alors qu'il ne pourra pas aller disputer les Masters 1000 d'Indian Wells et Miami, les Etats-Unis ayant prolongé l'obligation vaccinale, Novak Djokovic, non vacciné contre le Covid-19, est résigné.
Novak Djokovic a été un peu pris de court jeudi à Adelaïde, lors de la conférence de presse faisant suite à sa victoire contre Quentin Halys en huitièmes de finale du tournoi australien (7-6[3], 7-6[5]). Interrogé sur la décision des Etats-Unis de prolonger l'obligation vaccinale jusqu'au 10 avril, ce qui signifie que seuls les voyageurs vaccinés contre le Covid-19 pourront entrer sur le sol américain et donc qu'il ne pourra pas aller disputer les Masters 1000 d'Indian Wells (du 8 au 19 mars) et de Miami (du 22 mars au 2 avril), le Serbe a d'abord répondu : "J'ai vu passer ça, mais je ne crois pas que ce soit encore officiel. Donc quand ce sera officiel, on pourra en parler."
"Qu'est-ce que je peux y faire ?"
Un journaliste lui alors cité le communiqué de la TSA (Transportation Security Administration, l'agence nationale américaine de sécurité dans les transports) officialisant cette décision. "OK, donc si c'est officiel, qu'est-ce que je peux y faire ? Rien du tout. Vous connaissez ma position, donc voilà, c'est comme ça", a-t-il alors lâché. Un Djokovic résigné, donc, absent depuis 2019 des tournois californien et floridien, qu'il a respectivement remportés à cinq et six reprises. Celui qui refuse toujours de se faire vacciner contre le Covid-19, ce qui lui avait, entre autres, coûté sa participation au dernier Open d'Australie, et une expulsion du pays.
Il a depuis vu son interdiction de trois ans de venir en Australie annulée, et le gouvernement australien lui a accordé un visa. Avant de dominer facilement Constant Lestienne pour son premier match de l'année à Adelaïde (6-3, 6-2), le numéro 5 mondial était revenu sur ces événements qu'il ne pourra "pas oublier". "Ce qu'il s'est passé il y a un an n'a pas été facile pour moi, pour ma famille, mon équipe, tous ceux qui sont proches de moi. C'est évidemment décevant de quitter le pays comme ça. Vous ne pouvez pas oublier ces événements. C'est l'une de ces choses qui reste avec vous pour le reste de votre vie, je suppose. C'est quelque chose que je n'ai jamais vécu auparavant et, espérons-le, plus jamais."