Aurélien CANOT, Media365, publié le lundi 28 novembre 2022 à 16h51
Battu par Casper Ruud pour la première fois de sa carrière, dimanche dernier à Qito (Equateur) dans le cadre d'un match exhibition, Rafael Nadal a confié par la suite qu'il n'avait pas réussi à s'adapter à l'altitude.
Il fallait bien que ça arrive un jour. En quatre confrontations, y compris en matchs non-officiels, Rafael Nadal avait toujours battu Cristian Ruud. Récemment, au Masters, le Majorquin avait ainsi disposé de nouveau du Norvégien, lors de sa troisième sortie de la phase de poules alors qu'il se savait déjà éliminé et que Ruud allait atteindre la finale, avec une défaite à la clé contre Novak Djokovic. Le finaliste malheureux à Turin espérait pourtant prendre sa revanche. Plus tôt dans la saison, en finale de Roland-Garros, l'Espagnol l'avait en effet corrigé, le privant du même coup de son premier sacre en Grand Chelem. Et comme les deux confrontations suivantes, entre les deux hommes - les deux fois dans le cadre d'exhibitions programmées en Amérique du Sud - avaient elles aussi tourné à l'avantage du numéro 2 mondial du moment, celui qui le suit immédiatement au classement ATP s'attendait très certainement dimanche dernier à Qito (Equateur) à boire de nouveau la tasse face à son bourreau.
Nadal a ensuite défié Ruud au... foot !
Pourtant, à la surprise générale, la victoire est revenue au numéro 3 mondial, qui a ainsi stoppé l'hémorragie et une cinquième défaite de suite face à l'homme aux 22 titres en Grand Chelem. Battu en deux sets (6-4, 6-4) devant 13 500 spectateurs par celui contre qui il n'avait encore jamais goûté à la défaite, le protégé de Carlos Moya a avoué après-coup qu'il n'avait jamais réussi au cours de cette rencontre à se faire à l'altitude. Il faut dire que Qito se trouve à 2850 mètres d'altitude. "C'était difficile de jouer à cette altitude", a reconnu Nadal, qui espère néanmoins qu'il parviendra mieux la prochaine fois dans le même contexte à s'adapter aux conditions très spéciales. "Je promets de m'améliorer", a assuré celui qui a ensuite défié son, adversaire du jour au football, avec un petit toro improvisé dans l'aéroport de la capitale équatorienne, avant de monter dans l'avion du retour. Les deux hommes se connaissent très bien, puisque le Norvégien a fait ses classes à... l'académie du Majorquin, qu'il avait rejoint il y a quatre ans.