ATP : Bientôt un tournoi en Arabie Saoudite ?

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 07 décembre 2023 à 16h10

Après Doha et Dubai, il y a fort à parier que Riyad (ou une autre grande ville d'Arabie Saoudite) suivra très vite au programme.

Impossible pour le tennis et l'ATP de laisser passer le wagon très tendance du sport mondial, l'Arabie Saoudite qui a lancé un vaste chantier sur le football - Cristiano Ronaldo, Karim Benzema et autres stars mondiales dans le championnat national ; et bien sûr l'organisation de la Coupe du Monde en 2034 - mais aussi en F1, ou encore en golf avec le circuit dissident LIV qui a dû être racheté par le PGA Tour américain afin de fusionner face à l'absence de trop nombreuses vedettes. Du côté de la petite balle jaune, un premier pas a été fait avec l'organisation du Masters NextGen la semaine dernière, qui a vu Arthur Fils échouer en finale.

Gaudenzi : "C'est très serré, mais on a le désir réel d'être présents"

Et le circuit masculin ne s'arrêtera pas là, comme on le comprend par le biais direct de son président Andrea Gaudenzi, qui explique avoir eu "de très, très bons retours des joueurs" (pour The National News) : "Les infrastructures sont impressionnantes, la qualité du travail et de l'investissement est incroyable et c'était aussi très joli à la télévision. Oui, je suis très content et on explore un certain nombre d'opportunités. On veut travailler avec l'Arabie Saoudite, avec qui on entretient de très bonnes relations et des discussions très intéressantes ces dernières années. Ils veulent faire plus dans le tennis."

Le dirigeant italien convient que le calendrier représentera le plus gros défi - surtout avec la Chine de retour à l'automne -, puisqu'aucun tournoi n'est pour le moment organisé en Arabie Saoudite : "C'est très serré, pour être tout à fait honnête, mais on a le désir réel d'être présents dans la région, car on accorde beaucoup d'importance au Moyen-Orient." Pour le moment, seul un ATP 250 à Doha et un ATP 500 à Dubai s'enchaînent sur les deux dernières semaines de février, avant la première tournée américaine des Masters 1000 aux Etats-Unis (Miami et Indian Wells). Et tout le monde a bien compris l'enjeu : si le Qatar et les Emirats ont leur part du gâteau, l'Arabie Saoudite doit absolument l'avoir aussi.

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