Paris 2024 - Tennis : Moutet, l'ode aux Jeux

Paris 2024 - Tennis : Moutet, l'ode aux Jeux ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 26 juillet 2024 à 11h24

Ravi de participer à ces Jeux Olympiques de Paris à domicile, Corentin Moutet, plutôt épargné au premier tour, a évoqué son amour pour les Jeux.

Il a hâte de retrouver Roland-Garros. Après avoir atteint pour la première fois les huitièmes de finale Porte d'Auteuil, où il a enflammé le public avec son jeu atypique, et en particulier ses fameux services à la cuillère, avant de rendre les armes, non sans combattre, face au numéro un mondial Jannik Sinner, Corentin Moutet revient sur l'ocre de la capitale pour les Jeux Olympiques de Paris, où il va affronter l'Indien Sumit Nagal (80e mondial) au premier tour. Une belle récompense pour celui qui a décroché son billet à Roland, et n'a joué que les qualifications du tournoi de Halle depuis, avant de déclarer forfait pour Wimbledon.

"L'objectif numéro 1"

"Ce n'était pas facile de se qualifier. Je suis fier, je me suis battu jusqu'au bout et ça s'est décidé au dernier tournoi, donc symboliquement c'était beau aussi, a confié le 68e à l'ATP dans un entretien avec TV5. Avant d'expliquer à quel point ces Jeux à domicile sont importants pour lui : "Je suis Parisien, dès qu'ils ont annoncé que les Jeux étaient à Paris c'était l'objectif numéro 1 dans ma tête. C'est ce que j'ai dit à mon équipe aussi, qu'il fallait tout faire, tout mettre en œuvre pour y participer. Ça n'arrive qu'une fois dans une vie."

"On a tous le même rêve"

Et quid de son statut de nouveau chouchou du public parisien ? "Je ne fais pas ça pour être aimé, je n'ai pas besoin de booster mon égo. Mais je trouve ça important de pouvoir partager avec les gens", confie encore le natif de Neuilly, pour qui les Jeux représentent "le partage, l'union. Peu importe d'où on vient, peu importe notre culture, notre nationalité, il y a quelque chose qui nous unit à travers le sport. On a tous le même rêve, les mêmes objectifs, on est dans le même projet. Il n'y a pas de différence des classes sociales. On ne différencie pas les gens, on est unis. C'est quelque chose qui me parle énormément."

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