Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 24 décembre 2024 à 17h20
De nouveau médaillé d'or sur le triathlon aux Jeux Paralympiques de Paris, Alexis Hanquinquant, porte-drapeau de la délégation française, évoque sa nouvelle notoriété.
Sa cote de popularité est toujours bien intacte. Le 8 décembre dernier à l'Adidas Arena de la Porte de la Chapelle, Alexis Hanquinquant, qui a présenté au public sa médaille d'or glanée lors des Jeux Paralympiques de Paris, a été chaudement accueilli par le public à l'occasion de ce choc du championnat de France de basket entre Paris et Monaco. Déjà sacré il y a trois ans à Tokyo, le Normand a brillamment conservé son titre dans la catégorie PTS4 du para triathlon début septembre. Et l'un des porte-drapeaux de la délégation tricolore a évoqué sa (nouvelle) notoriété pour Ouest-France.
"C'est le premier selfie qui est dangereux"
"Quand je me balade dans la rue, je suis tranquille. Je ne suis ni Léon Marchand, ni Teddy Riner. Le problème, c'est quand une personne te reconnaît. Ça suscite l'étonnement. Donc c'est le premier selfie qui est dangereux", avoue-t-il ainsi. Le natif d'Yvetot (Seine-Maritime), qui s'apprête à fêter son 39e anniversaire, le vit donc plutôt bien, lui qui a réalisé "l'objectif d'une vie" en s'adjugeant ce deuxième sacre paralympique à domicile, avant de remporter un nouveau titre de champion du monde en octobre.
"L'objectif d'une vie"
"J'ai volé aussi grâce au public, qui était nombreux et démentiel, avait-il confié à RMC. Le jour d'après, on est forcément très content du travail accompli. C'était l'objectif d'une vie, il ne fallait pas que je me loupe. Cette médaille représente beaucoup de sacrifices et je la dédie à ma famille. Cela fait plaisir de savourer ça avec le public français." Celui qui a eu la jambe droite broyée par un engin de chantier en 2010 a aussi souhaité "bon courage" à Los Angeles, pour l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2028, après la grande réussite de l'édition parisienne : "Parce que ça va être chaud pour eux !"