Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 13 septembre 2024 à 21h10
Il n'y a pas eu de miracle entre Carlos Alcaraz et Ugo Humbert lors du second simple entre l'Espagne et l'équipe de France, ce vendredi à Valence. Le vainqueur de Roland-Garros et Wimbledon n'a laissé aucune chance au Français. Les Bleus ne verront pas Malaga.
L'équipe de France ne verra pas Malaga. La donne était simple pour les Bleus avant d'affronter l'Espagne. Pour terminer dans les deux premiers de sa poule et pouvoir disputer la phase finale de Malaga, les Français, battus par l'Australie trois jours plus tôt (2-1), devaient créer l'exploit face aux Espagnols, chez eux à Valence. Mais d'exploit, il n'y a pas eu, pas plus que de miracle dans le second simple entre Carlos Alcaraz et Ugo Humbert. Après qu'Arthur Fils a de nouveau cédé dans un match qu'il aurait dû gagner, plus tôt face à Roberto Bautista Agut, ce succès du Messin face au vainqueur cette saison de Roland-Garros et Wimbledon s'avérait pourtant impératif pour avoir le droit de disputer un double décisif. Sur le gazon londonien en juillet dernier, le numéro 1 français avait cédé en quatre sets. Vendredi, dans une atmosphère beaucoup plus hostile, Humbert n'a pratiquement pas fait trembler le numéro 3 mondial, qui n'a laissé aucune chance cette fois (6-3, 6-3 en 1h20) au 18eme mondial.
Le meilleur match d'Alcaraz cette saison ?
Face à un Alcaraz de ce calibre et aussi bien réglé, le protégé de Jérémy Chardy, breaké à trois reprises au total, l'a très vite compris : il ne faudrait pratiquement pas commettre d'erreur. Auquel cas, le match allait tourner à la démonstration en faveur du récent médaillé d'argent des Jeux Olympiques de Paris 2024. Une démonstration, les spectateurs valencians, tous acquis à la cause du prodige espagnol, n'ont pas été loin d'en voir une sous leurs yeux. Bien décidé à qualifier son pays pour le Top 8 - ce qui n'avait pas été le cas en son absence l'année dernière - Alcaraz n'a jamais relâché son intensité, au point d'avouer après sa victoire qu'il venait probablement de "jouer (son) meilleur match de l'année". Dans ces conditions, il semblait impossible pour les Français d'aller plus loin.