Supiot-Garçon : «Tout est possible, dès lors qu'on le veut»

Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 29 janvier 2024 à 15h12

Dans le cadre du premier rassemblement des « Capitaines Sport Planète MAIF » dimanche dernier sur le Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines, Claire Supiot-Garçon, au même titre que Charlotte Bonnet, Sandrine Gruda, Marine Boyer, Elodie Clouvel et Mélina Robert-Michon, a planté symboliquement un arbre sur le site. La seule nageuse française ayant disputé les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques dans sa carrière nous explique en quoi elle espère vivre une belle année de sport sans pour autant oublier de prendre soin de la planète.

Claire Supiot-Garçon, que vous inspire le fait de faire partie des Capitaines Sport Planète désignés par MAIF ?
C'est beaucoup de fierté et d'honneur d'être au milieu d'athlètes de renom pour s'inscrire toutes ensemble dans le mouvement Sport Planète. C'est un mouvement créé en 2019 par MAIF qui vise à préserver notre planète et à inciter les acteurs du sport à adopter les bons comportements.

Comment vous impliquez-vous au quotidien pour la protection de la planète ?
Je suis tres sensible au manger durable : manger bio, manger local. J'essaye aussi de plus en plus le covoiturage pour aller à l'entraînement. Et bientôt, quand il va faire beau, j'essaierai de prendre mon vélo électrique pour me déplacer.

Ex-nageuse olympique, vous avez participé à Tokyo aux Jeux Paralympiques, une première en France. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?
La notion que tout est possible me plaît. Tout est possible pour la planète, tout est possible à réaliser dès lors qu'on en a envie. Mais ce projet n'a été possible que parce que j'ai été bien accompagnée et que je n'étais pas toute seule pour le mener à bien. Car, comme pour toute grande cause, on ne peut pas être seul pour amener quelque chose à un très haut niveau.

Vous aspirez aujourd'hui à disputer les Jeux Paralympiques de Paris, à 55 ans. Considéreriez-vous cette qualification comme un rêve ?
(Rires) Oui, ça reste toujours un rêve, car rien n'est vraiment acquis. Ce serait surtout l'aboutissement et la fin de ma carrière. Ill y a plein de choses que je n'ai pas pu vivre à Tokyo, car c'était la période Covid. Alors oui, ce serait finir en apothéose que de pouvoir partager'les Jeux Paralympiques avec les français, mon territoire et la planète entière (rires).

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