Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 23 juin 2022 à 09h53
A seulement 20 ans, Léon Marchand a décroché une deuxième médaille d'or aux Mondiaux de Budapest, mercredi. Le Français ne dissimule pas son bonheur.
La France tient bien un prodige de la natation et cela parait parti pour de nombreuses belles années ! Le phénomène Léon Marchand a encore frappé très fort, mercredi soir aux Championnats du monde de natation à Budapest. Après une première médaille d'or sur le 400m quatre nages, samedi, et une breloque d'argent sur le 200m papillon, mardi, Celui qui n'a 20 ans que depuis un mois seulement s'est adjugé un nouveau sacre en Hongrie. Sur le 200m quatre nages, Marchand a fait tout plus vite que ses concurrents et arraché la décision après être d'abord parti derrière. Il s'est détaché dans la dernière longueur de bassin et a raflé la mise en 1'55''22.
Marchand : « Je ne réalise pas »
« C'est excellent ! Qu'est-ce que je peux dire d'autre ? Je ne réalise pas. Ce soir, j'avais quand même moins de pression que sur le 400 m 4 nages parce que j'étais déjà champion du monde. Quand je réfléchis comme ça, tout se passe bien, alors autant en profiter », a-t-il réagi avec le sourire après son nouvel exploit. « La course était vraiment cool. C'était super dur à la fin, en crawl, mais j'ai tenu », a ajouté le nageur tricolore qui a donc fait mieux que son père Xavier, médaillé d'argent sur cette même distance du 200m quatre nages aux Mondiaux de Perth en 1998. « Oui, il a été vice-champion du monde il y a vingt-quatre ans. Mais cette année, je suis champion du monde. Je l'ai battu, cette fois », a rigolé Marchand.
Un jeune homme costaud face à la pression
Encensé et porté aux nues ces derniers jours, le Toulousain exilé aux Etats-Unis a fait face à la pression et son statut de favori avec aplomb. « Je l'ai plutôt bien vécu, même si c'est un stress en plus d'être à la ligne 4 parce que tout le monde te regarde. Je suis resté sur ma course, je l'ai pris positivement, j'étais au milieu, je voyais tout ce qu'il se passait et j'ai fait mon truc. Depuis samedi, je suis au paradis, trop content d'être là, s'émerveille Léon Marchand. Malheureusement, c'était la dernière course en individuel ». Le phénomène va maintenant aller aider ses camarades des relais. Et décrocher d'autre(s) médaille(s) suprême(s) ?