Charlotte Bonnet : «Œuvrer pour la planète, ça a du sens»

Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 01 février 2024 à 15h44

Avant de se plonger sur la préparation des Mondiaux de Doha où la nageuse de Martigues tentera de confirmer son sacre européen de décembre dernier, Charlotte Bonnet a fait un crochet dimanche par le golf national où se déroulera l'épreuve de golf des Jeux Olympiques. Au même titre que cinq autres grandes sportives françaises, elles aussi Capitaines Sport Planète, Charlotte a amorcé la plantation de 2024 arbres aux côtés de jeunes enfants. La protégée de Philippe Lucas a ensuite évoqué à notre micro son engagement pour la planète ainsi que la perspective des Mondiaux et des Jeux de Paris avant de prendre sa retraite.

Charlotte Bonnet, que représente à vos yeux le fait d'avoir été désignée Capitaines Sport Planète (aux côtés d'autres grandes championnes de leur discipline) ?
C'est une fierté d'être aux côtés de six autres nanas incroyables qui sont elles aussi capitaines dans leur sport respectif et qui deviennent comme moi "Capitaines Sport Planète" grâce à MAIF. Œuvrer pour la planète, ça a du sens pour nous, comme ça a du sens d'allier le sport de haut niveau et une qualification pour les Jeux Olympiques avec des gestes en faveur de l'environnement. Dimanche, nous avons planté des arbres, mais au-delà de la plantation à proprement parler, on a été sensibilisées à la biodiversité et au rôle que peuvent avoir ces haies végétales sur la vie des oiseaux et des insectes. Cela vient compléter ce que j'ai déjà appris l'an passé avec mes équipiers de la Team Lucas, toujours dans le cadre du mouvement Sport Planète fédéré par MAIF.

Vous faites partie de la sélection française pour les Mondiaux de Doha le mois prochain. Avec quelles ambitions et dans quel état d'esprit aborderez-vous ce rendez-vous ?
Déjà, ça me tient à cœur d'y participer, même si la compétition est mal placée dans le calendrier sportif, dans une année olympique. J'espère profiter de l'absence de nombreux nageurs pour intégrer une finale, me faire plaisir et profiter de mes derniers Championnats du monde.

Avez-vous déjà l'esprit aux Jeux de Paris en dépit de ces Mondiaux qui se profilent ?
Step by step. J'essaye aujourd'hui de me focaliser sur Doha. Plus exactement, j'ai pris l'année un peu comme elle vient. J'ai eu d'abord les Championnats d'Europe en petit bassin avant de breaker pendant la période de Noël. Maintenant, je me focalise sur Doha. Forcément, les Jeux Olympiques, c'est l'objectif de la fin d'année, ça va arriver vite, mais je n'y pense pas tout de suite.

En cas de médaille à Paris, maintiendrez-vous votre décision d'arrêter votre carrière ou pourriez-vous remettre ce choix en question ?
Pas du tout. Je resterai sur ce choix-là. Mon résultat olympique ne remettra rien en question. Le choix d'arrêter, c'est avant tout pour m'épanouir différemment et faire autre chose que mon sport que je vis depuis toujours et que j'ai conscience d'avoir pleinement vécu. Il faut savoir s'arrêter. Et s'arrêter sur les Jeux Olympiques à la maison, c'est quand même une bonne chose.

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