Ski alpin - Pinturault : « J'ai bien l'intention d'être là la saison prochaine »

Marie Mahé, Media365, publié le jeudi 29 février 2024 à 13h20

Auprès de L'Equipe, Alexis Pinturault, qui s'est gravement blessé à un genou, a donné de ses nouvelles, tout en pensant déjà à la prochaine saison.

Alexis Pinturault donne de ses nouvelles. Le Français a prématurément dû mettre un terme à cette saison 2023-24 de la Coupe du monde de ski alpin masculin et a même été contraint de se faire opérer du genou gauche, à la fin du mois de janvier dernier. Ce jeudi, dans une interview accordée au quotidien sportif français L'Equipe, le sportif en a profité pour faire un point sur sa situation actuelle : "Ça va ! Tout se passe bien, je ne dois pas faire de folies ni vouloir griller les étapes pour ma rééducation, il faut rester patient. J'ai été opéré pendant un peu moins de deux heures par le Dr (Bertrand) Sonnery-Cottet d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Il y avait aussi un arrachement de la tête du péroné, les ménisques étaient également au programme et la mauvaise surprise, c'était une déchirure sur 12 cm du mollet gauche. On s'est demandé s'il fallait inciser pour drainer et réduire l'hématome, mais finalement non. Après l'opération, je suis rentré à la maison durant environ un mois, avec des soins et des séances de kiné. Depuis quelques jours, je suis à Saint-Raphaël (Var), au CERS (Centre européen de rééducation du sportif), pour entamer la rééducation, avec de la balnéothérapie notamment. Normalement, je pourrai remarcher sans béquilles la semaine prochaine."

Pinturault : "Juste après ma blessure, je suis passé par beaucoup d'états psychologiques"

Le skieur alpin, qui n'hésite pas à se projeter déjà sur la prochaine saison, a pensé, un temps, à raccrocher les skis : "Les interrogations sur la fin de ma carrière sont derrière moi. Juste après ma blessure, je suis passé par beaucoup d'états psychologiques. Maintenant, j'ai bien l'intention d'être là la saison prochaine, mais sans me mettre trop de pression. Si je ne peux pas reprendre le ski cet été, eh bien ce sera pour septembre."

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