Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 16 février 2024 à 10h56
Les relais féminin puis masculin auront lieu samedi à 13h45 puis 16h30, enfin les mass starts féminine puis masculine concluront les Mondiaux dimanche à Nove Mesto, à 14h15 et 16h30.
Huit médailles en autant de courses. Il en reste quatre, deux relais et deux mass starts, pour égaler voire dépasser le record de onze médailles mondiales pour les Bleus en 2016 dont six en or - trois pour Martin Fourcade, deux pour Marie Dorin-Habert et une pour le relais mixte - contre quatre titres pour le moment en 2024 (Dorin-Habert avait glané deux autres médailles, Martin Fourcade, Anaïs Bescond et le relais féminin chacun une autre). Il sera très difficile de battre la référence de ces médailles d'or, mais pas de l'égaler a priori puisque deux des quatre épreuves à disputer sont féminines, donc avec des pronostics très favorables aux Bleues qui écrasent la concurrence cette saison et particulièrement depuis le début de ces Mondiaux.
Jeanmonnot : "Si on passe à côté du relais féminin, c'est qu'on a fait une connerie"
Concernant les perspectives pour le total de podiums, c'est différent et ça pourrait (devrait ?) se jouer sur les mass starts : si une médaille masculine serait un bel exploit, on peut en revanche espérer raisonnablement placer à nouveau deux filles sur la boîte. Sans aller jusqu'à rêver encore d'un triplé, puisque le quadruplé du sprint la semaine dernière n'arrivera peut-être plus jamais dans l'histoire du biathlon (Julia Simon devant Justine Braisaz-Bouchet, Lou Jeanmonnot et Sophie Chauveau)...
"Des courses comme celles-là, elles représentent toute la France et on est contents quand tout le monde est heureux, car toute l'année on travaille en groupe", savourait Patrick Favre, coach du tir, après le relais mixte simple de jeudi en or pour Quentin Fillon Maillet et Jeanmonnot (pour Le Dauphiné libéré). "Samedi, c'est vraiment un gros objectif, confirme cette dernière en vue du relais. Sur le papier, on est vraiment les meilleures, ça m'énerverait vraiment qu'on ne l'ait pas. Autant dimanche, il va falloir que je passe par une mass start à 100%, voire même que j'engage un peu plus mes tirs pour chercher une belle médaille... La probabilité est plus faible pour moi personnellement, alors que sur le relais féminin, si on passe à côté, c'est qu'on a fait une connerie." Eviter cette bêtise lancerait parfaitement un week-end potentiellement historique.