Paris 2024 : Agbegnenou ne sera pas au village avec sa fille

Paris 2024 : Agbegnenou ne sera pas au village avec sa fille ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 09 février 2024 à 14h29

Alors que Clarisse Agbegnenou a répété qu'elle voulait que sa fille, qui aura deux ans cet été, dorme avec elle au village olympique pendant les Jeux de Paris, le CIO ne répondra pas favorablement à sa demande.

Clarisse Agbegnenou ne pourra pas dormir avec sa fille Athéna, qui fêtera son deuxième anniversaire en juin prochain, au village olympique lors des Jeux de Paris, a annoncé le CIO. Après avoir remporté le week-end dernier son septième sacre au Paris Grand Slam, la double championne olympique de judo, sextuple championne du monde et quintuple championne d'Europe, avait de nouveau manifesté ce souhait, qu'elle avait déjà exprimé au président de la République lorsqu'il était venu présenter ses vœux à l'INSEP. Mais le Comité international olympique (CIO) lui a opposé une fin de non-recevoir.

L'accès réservé aux athlètes

"Afin de garantir un environnement idéal favorable à la préparation et au repos des athlètes, l'accès à la zone résidentielle du village est limité pendant la nuit aux athlètes et membres des délégations munis d'une accréditation liée à un rôle spécifique pendant les Jeux", a précisé l'instance, interrogée par RMC, ajoutant que la fille de Clarisse Agbegnenou, comme les proches de chaque athlète, auront la possibilité de se rendre au village durant la journée, grâce à "un laissez-passer invités fourni par la délégation du Comité National Olympique (CNO) de l'athlète concerné. Les CNO ont en outre la possibilité d'organiser l'hébergement de leurs athlètes à proximité du village si ceux-ci souhaitent rester avec leurs proches."

"Je ferai tout pour être avec elle"

"Je n'ai pas encore eu de réponse, on va se réunir avec Paris 2024 très prochainement, ils vont me dire ce qu'il est possible de faire. Mais une chose est sûre : je ne me vois pas ne pas dormir avec ma fille alors que je ne l'ai jamais fait et je ne le ferai pas le jour où j'ai le plus besoin d'elle. Si on ne m'autorise pas à être avec ma fille au village olympique ? Et bien je ferai tout pour être avec elle", confiait la judokate de 31 ans samedi après sa nouvelle victoire parisienne.

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