Tournoi des 6 Nations : France-Angleterre, choc pour le titre

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 29 avril 2022 à 17h02

Invaincues depuis le début du Tournoi des 6 Nations, Françaises et Anglaises s'affrontent samedi après-midi à Bayonne pour décider des gagnantes de cette édition 2022.

"Un énorme défi." Sélectionneur de l'équipe d'Angleterre, Simon Middleton a bien résumé les enjeux du choc qui opposera ses joueuses aux Tricolores samedi après-midi (15h15) dans un stade Jean-Dauger de Bayonne à guichets fermés. Car cette affiche de la cinquième et dernière journée du Tournoi des Six Nations féminin va couronner les lauréates de cette édition 2022. Deux équipes qui ont jusqu'alors réalisé un parcours parfait, avec quatre victoires en autant de matchs, et le bonus offensif à chaque fois, avant cette conclusion très attendue.


"Nous attendons avec impatience notre dernier match en France. Affronter la France, en France, est toujours un énorme défi. Les matchs contre la France sont toujours des matchs serrés. Celui-ci ne sera pas différent. Je pense que cela dépendra de l'équipe qui peut maintenir son intensité et sa concentration", a estimé Middleton sur le site de la compétition. Gagnantes du trophée en 2019 et tenantes du titre, puisque l'édition 2020 n'a pas été disputée en raison de la pandémie de Covid-19, les Anglaises n'ont plus perdu face aux Bleues depuis mars 2018, et le court succès des joueuses d'Annick Hayraud à Grenoble (18-17).

"Ce serait énorme"

Et la manager tricolore cherche "un équilibre entre les filles expérimentées et celles qui n'ont pas vécu les récentes défaites contre l'Angleterre. Ce n'est pas quelque chose qu'elles ont dans un coin de la tête et ce sont des filles qui doivent amener de la fraîcheur et de l'enthousiasme, comme elles le font", explique Hayraud, qui va effectuer peu de changements pour cette affiche, mais va faire débuter Caroline Drouin à l'ouverture à la place de Jessy Trémoulière. Et les Bleues espèrent réussir à imiter leur homologues masculins en soulevant le trophée, pour remporter leur septième titre dans la compétition depuis le passage à six équipes, et le premier depuis 2018. "Ce serait énorme, un beau message avant la Coupe du monde, et ça nous donnerait de la confiance", s'enthousiasme Romane Ménager, qui était déjà là il y a quatre ans.

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