Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 12 septembre 2024 à 15h48
Victime d'un choc avec Jonathan Danty à La Rochelle, le capitaine toulonnais Charles Ollivon, en protocole commotion, ne jouera pas samedi contre Castres, lors de la troisième journée du Top 14.
Il ne s'est pas totalement remis de son choc face à Jonathan Danty. Dimanche dernier, lors du match de la première journée de Top 14 entre La Rochelle et Toulon (19-15), Charles Ollivon avait été contraint de quitter la pelouse du stade Marcel-Deflandre avec son coéquipier du XV de France peu avant la demi-heure de jeu, les têtes des deux hommes s'étant heurtées suite à un plaquage du centre rochelais sur le troisième ligne du RCT. Ils n'avaient pu revenir sur le terrain, tout comme le Toulonnais Duncan Paia'aua, lui aussi touché à la tête avant la pause.
De retour face au Stade Français
"Ce n'est pas grave, ce sont des petites commotions pour Charles et Duncan. Le docteur a estimé qu'ils ne pouvaient pas revenir", avait ensuite expliqué leur entraîneur Pierre Mignoni. Mais aucun de ses deux joueurs, en protocole commotion, ne pourra disputer la rencontre de la deuxième journée du championnat face à Castres, programmée samedi après-midi (14h30) à Mayol. Ollivon, capitaine du RCT, et son coéquipier samoan, sont donc contraints de déclarer forfait, comme l'a dévoilé leur manager en conférence de presse jeudi.
"Il sera apte pour le prochain match mais pas pour celui-ci", a déclaré Mignoni à propos d'Ollivon, confirmant que ses deux joueurs seront en revanche aptes pour le match de la troisième journée de Top 14 sur la pelouse du Stade Français, le 22 septembre. Pour samedi, Beka Gigashvili, Matthias Halagahu et Swan Rebbad sont également sur le flanc, alors qu'Antoine Frisch est bien dans le groupe. Mais l'international tricolore arrivé cet été en provenance du Munster "est encore en période d'adaptation. Il a repris plus tard que les autres car il était en équipe de France et il s'est blessé après. Il va voir l'atmosphère de Mayol, participer à l'échauffement mais on le verra plus tard."