Bordeaux-Bègles - Urios : "On a mis une mi-temps pour s'y mettre"

Marie Mahé, Media365, publié le lundi 13 juin 2022 à 10h40

Ce dimanche soir, Bordeaux-Bègles a validé sa qualification pour les demi-finales du Top 14, après sa victoire contre le Racing 92 (36-16). Mais le club bordelais a eu besoin d'une période pour rentrer dans sa rencontre, comme l'a constaté Christophe Urios.

Bordeaux-Bègles a réussi son pari. Ce dimanche soir, le club s'est qualifié pour les demi-finales du Top 14, après sa victoire, en barrages, contre le Racing 92 (36-16). Pourtant, à la pause, le score était bel et bien en faveur de la formation francilienne (8-10), mais les Bordelais ont donc mis tout le monde d'accord, à la faveur notamment d'une seconde période à sens unique. C'était d'ailleurs le constat, à l'issue de cette rencontre, de Christophe Urios. Dans des propos rapportés par l'AFP, le manager de Bordeaux-Bègles a ainsi notamment confié, à ce sujet : "On a mis une mi-temps pour s'y mettre, on était un peu tendu, normal, on était assez imprécis, ce qui nous a empêchés de trouver la confiance plus rapidement. En deuxième mi-temps, c'était mieux. On ne s'est pas égarés lorsqu'on a pris cet essai avant la mi-temps. On était dominant en première mi-temps mais on n'arrivait pas à lancer le jeu, à tenir le ballon, on était impatient. Mais c'est logique vu la semaine qu'on avait passée, la pression du match."

"Il fallait qu'on se révolte"

Urios a également tenu à mettre en avant le rôle de son demi de mêlée Maxime Lucu, auteur de neuf points au pied : "Max (Lucu) a été bon durant la semaine, il a amené cette rébellion, il a été capable de fédérer autour de lui, d'amener les mecs derrière lui. Il a été très bon dans la prise de responsabilité et excellent sur le match sur les initiatives, très propre sur le jeu au pied défensif." Christophe Urios en a également profité pour revenir sur cette semaine forcément spéciale pour les siens : "Cette semaine, j'ai pris un risque incroyable car il fallait que l'on se révolte. Je me suis mis mon vestiaire à dos, c'était une première. Je n'avais jamais eu à coacher un groupe comme ça, j'apprends. Depuis trois mois, il y a eu tellement de promesses non tenues. Aujourd'hui, on a juste rétabli une vérité. On est au même niveau que l'année dernière, c'est-à-dire en demi-finale."

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