L'UBB ne savait pas "si le traumatisme était passé"

L'UBB ne savait pas "si le traumatisme était passé" ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 10 septembre 2024 à 15h52

C'est plus facile à admettre après un beau succès : pour Jefferson Poirot et ses partenaires, le soulagement est grand.

Jefferson Poirot, le pilier de l'Union Bordeaux-Bègles - au propre comme au figuré, lui qui est au club depuis 2012 -, était l'invité de France Bleu lundi soir. Au surlendemain de la première victoire très convaincante contre le Stade Français (46-26), l'ancien international français (de 2016 à 2020) ne pouvait que souligner l'impact des supporters dans un stade Chaban-Delmas encore plein comme un oeuf : "C'est exceptionnel, on ne peut que les remercier. En termes d'ambiance, on a été gâtés la saison dernière, et après la finale, ça fait chaud au coeur de revenir à la maison et d'être autant soutenus." Faut-il le rappeler, l'UBB a encaissé un historique 59-3 en juin contre le Stade Toulousain, titré à l'Orange Vélodrome de Marseille...

Poirot : "Le Stade Français nous promettait l'enfer"

"On avait déjà vu les chiffres des abonnements en hausse, c'est vrai qu'on en était très flattés, on était très impatients de revenir à Chaban et c'est aussi pour ça qu'on se devait de faire un gros match." Si la déception est réelle chez tous les suiveurs, c'est bien la présence en finale (une première après trois demies consécutives) qui l'emporte sur tout le reste et promet surtout de nouvelles grandes heures.

"C'était important de rentrer dans ce championnat plein badin, martèle encore Poirot. Parce que, malgré nos deux amicaux, tant qu'on n'avait pas rejoué en Top 14, on était encore soucieux de savoir si les traumatismes étaient passés. Et je pense que oui. Le Stade Français nous promettait l'enfer, on avait quand même beaucoup de pronostics contre nous après la demie de la saison dernière... Donc oui, c'est bien d'avoir été au rendez-vous." La suite immédiate s'annonce potentiellement savoureuse pour les Aquitains, puisqu'après un déplacement à Lyon, les hommes de Yannick Bru accueilleront le Racing avant de se rendre à Toulouse. C'est là, le 29 septembre, qu'on jugera si le trauma a réellement disparu.

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