Marie Mahé, Media365 : publié le vendredi 15 janvier 2021 à 12h00
Dans la vacation du jour, Damien Seguin, actuel cinquième du Vendée Globe, a fait un parallèle entre cette fin de course à rebondissements et son passé olympique.
Voilà plus de deux mois que ces navigateurs sont en plein tour du monde à la voile, en solitaire, dans ce Vendée Globe. Le 8 novembre dernier, ce sont pas moins de 33 navigateurs qui s'étaient alors élancés depuis les Sables d'Olonne. Alors que cette année 2021 est déjà bien entamée, ils sont encore 26 en course. Et parmi les heureux élus, on retrouve ainsi notamment Damien Seguin. Le Français, sur Groupe Apicil, occupait encore la cinquième place du classement de la flotte, au dernier pointage effectué à 9h00 heure française. Le marin navigue actuellement à 3 902,22 milles de l'arrivée et à 50,04 milles du leader de la prestigieuse épreuve de voiles, à savoir son compatriote Charlie Dalin, sur Apivia. Quotidiennement, des vacations avec les différents participants de la course sont effectués sur le site internet officiel de l'organisation de la compétition. Ce vendredi, ce fut ainsi notamment le cas de Damien Seguin. Le natif de Briançon dans les Hautes-Alpes, né sans main gauche, s'est illustré, par le passé, aux Jeux paralympiques.
Seguin : « Je vais me servir de ma formation olympique »
En 2004, du côté d'Athènes en Grèce, il avait remporté une première médaille d'or en voile, en 2.4mR, avant de récidiver deux ans plus tard. En effet, du côté de Rio de Janeiro, en 2016, le Français avait aussi décroché une médaille d'or, aux Jeux paralympiques, toujours en voile. Et justement, lors de cette neuvième édition du Vendée Globe, le passage de Seguin près des côtes brésiliennes a rappelé au principal intéressé quelques souvenirs : « Mon passé olympique resurgit à côté de Rio de Janeiro (...) Ce qui est intéressant avec un Vendée Globe, c'est qu'il n'y a aucune similitude entre les Jeux Olympiques et un tour du monde en solitaire ! Mais même si le type d'efforts, le format de régate n'ont rien à voir, on retrouve la même intensité dans la régate (surtout cette année !), et cela risque de durer jusqu'aux Sables d'Olonne. Je vais me servir de ma formation olympique pour savoir comment gérer la pression par exemple. Les JO, c'est long et court, et ce final du Vendée Globe, c'est aussi long et court ! »