Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le mardi 06 août 2024 à 15h01
La légende américaine de la natation Michael Phelps a évoqué les performances ahurissantes de Léon Marchand durant ces Jeux Olympiques de Paris 2024.
Célébré comme il se doit lundi après-midi au Club France par des milliers de supporters français dans le parc de la Villette, Léon Marchand est désormais en vacances après avoir effectué ses obligations médiatiques. Une pause longue bien méritée après des Jeux Olympiques historiques, durant lesquels il a obtenu cinq médailles (quatre en or et une en bronze) et il a surtout changé de dimension. Désormais figure nationale, Marchand va devoir apprendre à vivre avec cette nouvelle notoriété en France mais aussi dans le monde. Le Toulousain pourra peut-être trouver des conseils auprès de Michael Phelps, qui a reconnu dans une conférence de presse avant de quitter Paris qu'il n'avait « pas été surpris » par les performances de la nouvelle star de la natation.
« C'était génial à voir »
« Je parle à Bob (Bowman, leur entraîneur commun, ndlr) presque tous les jours. (...) Alors quand je le vois voir faire ces résultats, je ne suis pas surpris. Léon a effectué le travail pour se donner la chance d'accomplir ce qu'il a accompli. C'était génial à voir. Ce doublé 200m papillon et 200m brasse, c'était probablement l'un des meilleurs enchaînements que j'ai vu dans notre sport. » Adoubé de la sorte par la légende américaine (28 médailles olympiques dont 23 en or) Léon Marchand va pouvoir profiter de ses vacances tranquillement. Avant de le dépasser à l'avenir ?
Sur France 2, le Français a écarté cette possibilité. « Non, c'est la légende de la natation, je vais les lui laisser, 28 médailles c'est assez incroyable, a-t-il reconnu humblement. Je n'ai pas l'objectif de Phelps, mais j'ai envie de kiffer par contre. » Le nageur de Baltimore a lui botté en touche lorsqu'on lui a demandé si le Toulousain de 22 ans était son successeur. « Le nouveau Michael Phelps ? C'est vous, les gars (les journalistes, ndlr), qui avez besoin de l'écrire. Pas moi. » Réponse dans quelques années !