Guillaume Marion, Media365 : publié le jeudi 10 février 2022 à 21h50
Après son nouveau titre en snowboard halfpipe lors des Jeux d'hiver 2022 à Pékin, Chloé Kim s'est notamment exprimé sur la question de la santé mentale des athlètes.
Quatre ans après Pyeongchang, Chloe Kim brille toujours. Déjà en grande forme lors des qualifications en snowboard halfpipe, la championne olympique en 2018 a remis ça en 2022 à Pékin, lors des Jeux d'hiver. A seulement 21 ans, l'Américaine semble intouchable dans sa discipline, elle qui compte également deux titres lors des Mondiaux 2019 et 2021 à Park City et Aspen. Pour autant, la native de Long Beach a connu une période compliquée durant sa jeune carrière et a notamment fait une pause pendant 22 mois. Après son nouveau sacre olympique, l'intéressée est revenue là-dessus et a évoqué le sujet de la santé mentale des athlètes de haut-niveau. « Quand j'étais à la maison tout ce temps, j'ai eu des moments très difficiles. J'avais l'impression qu'on me demandait d'être parfaite tout le temps et moi, sur mon canapé, j'étais très triste tout le temps », a notamment expliqué Kim.
Biles et Osaka, des exemples pour Kim
« Mon plus gros challenge maintenant est d'être le plus heureuse possible car j'espère qu'un jour, une petite fille entendra mon histoire et sera inspirée par moi, de ne jamais abandonner. Ça arrive d'avoir une mauvaise journée, de ne pas se sentir bien. Je suis contente de parler de tout ce que j'ai traversé, ça m'a aidé, que les gens comprennent ce qu'il se passait dans ma tête. (...) Simone Biles et Naomi Osaka, ce qu'elles ont fait a rappelé à tout le monde que nous sommes humains. Tout le monde lutte pour sa santé mentale, a par la suite confié Kim, dans des propos repris par L'Equipe. L'année dernière, je ne pensais même pas à aujourd'hui. Penser à soi avant tout n'est pas une mauvaise chose. Elles ont montré que c'était normal de prendre soin de soi. Et ce n'est pas facile avec toute la pression d'un athlète, quand les gens attendent beaucoup de vous. Elles ont rappelé tout ça, et ça m'a aidé moi-même à revenir à zéro. »