Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 05 janvier 2024 à 16h10
Retrouvez les réactions de Justine Braisaz-Bouchet, Sophie Chauveau et Julia Simon après le sprint d'Oberhof.
Justine Braisaz-Bouchet (victorieuse du sprint d'Oberhof, 2 fautes au tir) :
"Ce matin, je pensais dans ma chambre : "quatrième victoire de suite, non, non, non, n'y compte pas". Par contre, une victoire sur un sprint, c'est possible (sourire). Ce n'est pas une course parfaite, mais c'est un bon résultat. J'était vraiment en forme aujourd'hui sur les skis, j'avais de très bons skis. Le break de Noël m'a permis de retrouver de la fraîcheur et ces sensations que je n'avais pas eues depuis le début de saison à Östersund, clairement. Le dossard jaune ? Il reste encore une dizaine de courses individuelles (12, ndlr). Oui, je les ai comptées (sourires). Bien sûr que j'y pense, mais sincèrement, ce qui est bien aujourd'hui, c'est que j'ai réussi à me détacher de cet enjeu qui est lointain. J'ai réussi à être moi-même, rester focus."
Sophie Chauveau (3eme, 1 faute) :
"Je n'arrive pas à y croire. C'est un peu une course surréaliste pour moi. C'était bizarre car on m'a dit que j'étais deuxième à la sortie du pas de tir, puis troisième, puis deuxième, je ne savais pas trop. Je commençais à être sacrément cuite et j'espérais ne pas me faire remonter plutôt que d'aller gratter devant. J'ai beaucoup travaillé le tir debout pendant les vacances de Noël, j'ai remis les choses à zéro. J'en avais marre qu'on me dise "dommage pour ces deux fautes debout" Là il n'y a pas de faute ! (sourire).
Julia Simon (10eme, 2 fautes) :
"C'est frustrant car quand je suis arrivée sur le pas de tir il n'y avait pas de vent. Au fur et à mesure, il s'est levé, c'est pas de pot... Ca commence vraiment à être pénible car il y a beaucoup de "cordon" (balle à la limite de la cible, ndlr) depuis le début de saison, et ils sont extérieurs. Le tir debout sauve une course correcte, mais pas là où j'ambitionne être. Je limite la casse. Ca me place pour la poursuite, mais je commence un peu à en en avoir marre de me placer dans les Top 10, j'ai envie de jouer devant, d'arrêter d'avoir ce sprint comme bête noire. Je commence à entendre que je suis une bonne biathlète mais pas sur les sprints, ça me rend amère... Il faut que j'accepte que la saison n'est pas comme l'an dernier, elle est un peu plus compliquée. En ski, c'est un peu poussif, je ne suis pas à mon meilleur niveau."
Propos recueillis sur La Chaîne L'Equipe